Bienvenue dans le blog de « Retraite en Espagne » où nous aspirons à partager avec vous, d’autres aspects de la culture espagnole. Je suis Aleksey, chasseur immobilier pour Retraite en Espagne. Au travers de notre blog ainsi que notre groupe facebook, nous parlons de démarches administratives, impôts, comment acheter en Espagne, mais aussi de tourisme et faits culturels. Nous disposons également d’un guide gratuit très complet concernant la Retraite en Espagne, cliquez ici pour le télécharger.
L’Espagne se présente, comme une terre où les traditions sont ancrées. Mais de l’extérieur, on en oublie un autre aspect : les croyances. Entre hommages païens, rituels, les espagnols, quelques soit leur âge et leur région, cultivent encore un intérêt pour l’invisible et un désir de faire perdurer la mémoire… ou bien de garder aux calme, quelques fantômes ?

El Santet de Poblenou
Dans le cimetière de Poblenou, une tombe se distingue parmi toutes les autres : la niche 138 de la quatrième île de cette nécropole moderne est constamment baignée de bougies, de fleurs et d’une variété d’offrandes votives. Des photographies, des mots manuscrits, des sucreries, des figurines en porcelaine… Tout y est présent. C’est là que repose Francesc Canals i Ambrós, un jeune homme disparu à l’âge tendre de vingt-deux ans, le 27 juillet 1899. Surnommé affectueusement Santet del Poblenou, il est devenu un exemple emblématique de culte populaire qui perdure depuis sa mort, avec des moments de ferveur intense. Histoire d’un culte populaire nécromantique.
La vie du jeune homme est entourée de mystères et de légendes, et peu d’informations fiables nous sont parvenues. Né dans le quartier de Ciutat Vella, il était le fils d’un vendeur de nattes . À l’âge de quatorze ans, il a commencé à travailler comme commis au célèbre grand magasin El Siglo, situé sur la Rambla. Sa réputation de bon garçon s’est rapidement répandue, et l’on raconte qu’il était constamment engagé dans des œuvres de charité. Il était également connu pour sa capacité étonnante à prédire l’avenir ; certains affirment qu’il avait prévu sa propre mort ainsi que l’incendie qui a finalement ravagé le grand magasin El Siglo quelques décennies plus tard, en 1932.
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Quant à la cause exacte de sa mort, elle reste inconnue, bien que la tuberculose soit évoquée parmi les hypothèses. Au-delà de ces faits brumeux, la tombe de Santet del Poblenou demeure un lieu où la mémoire de ce jeune homme bienveillant est chérie et où sa présence continue d’inspirer un attachement profond de la part de tous ceux qui s’y rendent. Nous sommes bien conscients de l’origine du culte qui entoure sa tombe, qui a débuté peu après sa mort. Ses collègues du grand magasin et les fleuristes de la Rambla ont lancé cette tradition en offrant leurs bouquets de mariée à son tombeau, car il était courant de le faire. C’est ainsi qu’elle a acquis la réputation de guérir les chagrins d’amour et l’infertilité.

De plus, selon la légende, son père a miraculeusement retrouvé la vue après sa mort, ce qui a incité de nombreuses personnes à solliciter son aide pour des problèmes de santé. Au fil des années, le culte populaire n’a cessé de se développer. En 1908, l’afflux de visiteurs était si important que la mairie de Barcelone a décidé de déplacer sa tombe vers un lieu plus spacieux et plus accessible. Une vitre a également été installée devant la niche pour que les fidèles puissent continuer à déposer leurs offrandes.
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Cette tradition est si respectée encore aujourd’hui que le cimetière de Barcelone retire la vitre plusieurs fois par an afin de nettoyer les centaines d’offrandes votives qui s’y accumulent. De plus, cette coutume a inspiré plusieurs œuvres artistiques, notamment des études réalisées par les archives historiques de Poblenou sur les illustres défunts du cimetière. Les romans d’inspiration gothique « Habitaciones cerradas » de Care Santos et « Retrum » de Francesc Miralles y font également référence.
La tombe du « Santito », (le petit saint) bien qu’il ne fut jamais canonisé ni reconnu par l’Église, continue d’attirer curieux et personnes en recherche de miracles. Pour lui demander quelque chose, il suffit d’écrire sont souhait sur un papier et de le glisser derrière la vitre installée à cet effet. Il est important aussi de lui apporter un petit cadeau, une petite fleur, une bougie mais aussi de revenir, lorsque la promesse est accomplie, avec une offrande.
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En revanche, la seule chose qu’il n’est pas autorisé de lui demander est de l’argent. On doit aussi prendre un autre chemin que celui qui a été emprunté pour se rendre sur sa tombe, soit celui de la droite (car l’on vient en empruntant le chemin de la gauche.) D’après la croyance il est important de prendre cet itinéraire pour que la pétition soit réalisée. Certaines personnes prétendent, en lisant les commentaires, qu’il ne faut pas lui tourner le dos lorsque l’on se rend sur la tombe.
Mais si votre pétition est d’acheter en toute sécurité votre maison en Espagne, il n’est pas nécessaire de demander de l’aide au Santito, simplement de nous écrire à info@retraiteenespagne.com et de nous présenter votre projet . Chez Retraite en Espagne, nous accomplissons votre souhait, celui de trouver une propriété et de vous accompagner dans toutes les démarches administratives liées à l’achat et l’installation en Espagne. Quoi qu’il en soit, l’histoire du Santito et le rituel qui l’entoure, est très respecté dans la commune et parmi les croyants. La preuve de la bienfaisance du joli et bon garçon se retrouve autour de sa tombe, où s’accumule des cadeaux, des fleurs, des bougies, de la part de personnes venues de toute l’Espagne.

La cigarette et les superstitions
Avant de continuer, nous rappelons que fumer est dangereux pour la santé, qu’il sera aussi important si vous envisagez de passer votre retraite en Espagne, d’effectuer plusieurs démarches concernant le domaine de la santé avant de vous expatrier. Nous vous invitons à cliquer ici et à consulter notre rubrique « Démarches administratives« . En Espagne, fumer est certes aussi pour la santé mais aussi pour d’autres raisons, si l’on se réfère à la thèse « Creencias populares, supersticiones y fraseología en Galicia » des professeures Elena Alonso Pérez-Ávila et Vanessa Fernández Pampín.
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On ne peut pas allumer une cigarette avec une bougie. En effet, il vaut mieux l’allumer avec une allumette ou un briquet, sinon, ce serait mettre en danger la vie d’un marin. Si nous l’allumons avec un briquet devant un groupe de fumeurs, il est bon d’éteindre la flamme après chaque cigarette allumée, car trois cigarettes ou plus avec la même flamme n’évoquent rien de positif. Si la façon d’allumer une cigarette est importante, il en va de même pour l’éteindre.
On dit que l’éteindre avec le pied porte malheur et que de ne pas l’éteindre attire la malchance. Il s’agit là de superstitions très courantes, bien connues et pratiquées d’après les professeures. Mais la cigarette et l’art de l’allumer, l’éteindre, n’est pas non plus un aimant à catastrophe. Il est relaté qu’avant de débuter un paquet de cigarette, il faut en mettre une à l’envers et faire un voeux. Il paraît que celui-ci se réalisera si c’est la dernière cigarette que vous fumerez.

El Jarramplas et les nabos de Piornal
Votre retraite en Espagne, doit être synonyme de repos mais aussi, de découvertes. En fait, nous encourageons toujours nos clients, une fois bien installés, à oser partir à l’aventure. Les vacances au sein de la péninsule reste très abordable et ce, pour toutes les pensions. Lorsque vous passerez votre retraite en Espagne, vous aurez beaucoup de temps à votre disposition, nous pensons qu’il est enrichissant pour vous de découvrir d’autres aspects et beautés de notre pays. Mais aussi, des festivités connues ou moins connues, comme c’est le cas de la suivante…
Au cœur de la vallée du Jerte, les murmures de cette nature unique abritent les premières traces de l’harmonie avec notre environnement. À Piornal, l’un des petits villages nichés dans les montagnes du nord de Cáceres, se perpétue un festival qui honore les voix anciennes qui imploraient jadis le ciel de protéger leur avenir. Le Jarramplas est désormais une célébration touristique majeure en Estrémadure et dans tout le pays. Le 19 et 20 janvier de chaque année, les habitants de Piornal se rendent dans les rues, munis de navets, afin de défier la créature au nom éponyme. Cet être mystérieux, vêtu d’un habit orné de rubans multicolores, porte une tête coiffée d’un masque conique, arborant deux cornes et un gigantesque nez qui rappelle un voleur de bétail.
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Le premier jour, cette bête-animal parcourt les ruelles de la ville en tambourinant, annonçant ainsi sa venue et invitant les villageois à le punir. Autrefois, les projectiles qui s’abattaient sur lui étaient composés de divers légumes, en particulier des pommes de terre, mais la tradition du navet s’est peu à peu imposée. Au fil des décennies, de nombreuses études anthropologiques ont été menées pour percer son secret. Toutes soulignent que cette fête possède une signification profonde qui la relie aux autres festivités du pays : la victoire du bien sur le mal, un thème récurrent dans de nombreuses célébrations de la péninsule. Voici une vidéo de cette festivité.
Pour les Pionals, être choisi pour parcourir les rues du village et subir la mandá est une grande fierté. Certains experts pensent que cela pourrait être un héritage des anciens Celtes préchrétiens qui peuplaient ces montagnes. D’autres y voient des similitudes avec les Lupercales romaines, un rituel de fertilité célébré en février pour protéger les troupeaux contre les loups. Certains ont même suggéré qu’il s’agissait d’un rituel pour éloigner la peste noire, ou que le « monstre » était une représentation des chrétiens qui ont succombé à la conversion lors de l’arrivée des Arabes dans la région. Quelle que soit son origine, cette fête a été christianisée au cours de son histoire, comme de nombreuses autres fêtes païennes en Espagne et dans le monde entier. Mais son pouvoir magique continue de la modeler.
Le châtiment corporel, pour se faire pardonner, Exaucer, pour conjurer
Je profite de la tradition précédente pour rebondir sur une autre croyance plus répandue qu’on ne le pense, en Espagne. Du Nord, jusque le Sud : le châtiment corporel. Soit il est discret, soit il est volontaire, très visible, voir parfois visuellement impactant. Les sites de tourisme destinés à la population étrangère n’ont pas l’habitude de parler de ces croyances, sans aucun doute parce qu’on ne les trouve pas « attrayantes », voir certainement, repoussantes. Je trouve qu’elles sont au contraire, digne d’intéret pour ceux et celles qui cultivent un véritable intérêt pour l’Histoire, à la fois avec son grand H mais aussi, son petit h.
Les croyances populaires font partie de notre patrimoine, les amoureux de l’Espagne et du folklore verront notre beau pays comme une terre riche en légendes. Je pense qu’il est important de conserver notre identité. De la faire perdurer, c’est pour cela que (sans prétention autre que le plaisir de partager avec notre communauté), au travers de notre blog, mais aussi de mon journal, j’apprécie partager mes recherches et découvertes avec vous.
Retraite en Espagne : Visiter cuenca
Mais revenons au sujet. La punition corporelle, dans certaines traditions en Espagne, est présente. Par exemple, les flagellants que l’on appelle plus communément les pénitents, s’infligeaient autrefois des sévices. Dans certaines contrées, c’est encore le cas. Le châtiment corporel fait partie de la pénitence. Si vous êtes vigilants, vous remarquerez que certains pénitents sont pieds nus. C’est une « petite » contrition bien plus douloureuse qu’elle n’en a l’air, surtout lorsque le pénitent porte un trône. Les processions durent plusieurs heures, il y a de court temps d’arrêt et ordre de ne pas quitter le cortège.
Or, de par mes investigations et expériences personnelles (je fais partie d’une Confrérie et participe moi même comme pénitent, j’ai donc accès à certaines « coulisses ») je peux vous assurer qu’il existe des punitions bien plus physiques, parfois dissimulées sous la tunique. Objets douloureux de contrition, ou alors, dans des zones plus reculées d’Espagne, des auto-flagellations impactantes. Les flagellants terminent le dos en sang.

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Pour continuer sur la punition corporelle, on la retrouve sous une forme plus ancienne et païenne. C’est le cas dans certains carnavals en Espagne, comme l’entroido et autres de ses compères, « persécutent » les habitants en les frappants avec divers objets. Vessies gonflées d’animaux, fouets et autres, tout dépend de la ville et du personnage incarné. Ou alors, il s’agit d’un personnage comme le Jarramplas qui subit moqueries ou coups des villageois. Ces actes de punitions sont censés chasser la mauvaise fortune, et/ou les esprits malins, comme apporter la bonne chance. Certains experts s’accordent à dire qu’il s’agirait même dans certain cas, d’action cathartiques.
Il existe aussi des cas de punitions corporelles encore moins connues, de rayonnement régional voir parfois, local. Lorsque j’étais enfant, ma grand-mère espagnole me parlait avec beaucoup de respect des fidèles qui montaient de Totana jusqu’au sanctuaire de Santa Eulalia. Il y avait des pélerins pieds nus, voir certains, étaient à genoux. Cet acte était pour montrer la ferveur et la confiance en la Sainte, s’offrir en sacrifice pour qu’elle accorde ses faveurs. Santa Eulalia (de Mérida) est d’ailleurs connue pour son martyr particulièrement violent. Si le Sanctuaire que vous trouverez à Totana, montre une partie de celui-ci de façon « édulcorée », j’invite les curieux à se renseigner de leur côté sur l’histoire de cette petite fille qui s’est imposée avec sa foi. Vous voyez, cher lecteur, chère lectrice, vous allez avoir beaucoup de choses à faire et à découvrir lorsque vous passerez votre retraite en Espagne !
Merci pour votre lecture !
Notre participation à l’émission « Grands Reportages » sur TF1. Cliquez-ici pour visionner le replay.
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Le second épisode
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Témoignages des clients de « Retraite en Espagne »
Témoignage Client 1
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