Vous ne saviez pas cela de l’Espagne (Part 1)

L’Espagne est un pays fascinant, riche en culture, en patrimoine et aussi, en Histoire. Mais chez Retraite en Espagne, nous aimons vous présenter une toute autre Espagne, moins connue mais tout autant passionnante. Parce qu’il est important que vous connaissiez l’histoire de votre pays d’accueil.

Je suis Aleksey, votre chasseur immobilier. Au travers de notre blog ainsi que notre groupe facebook, nous parlons de démarches administrativesimpôts, comment acheter en Espagne, mais aussi de tourisme et faits culturels. Nous disposons également d’un guide très complet concernant la Retraite en Espagne, cliquez ici pour le télécharger.  Découvrons ensemble l’Espagne autrement

Patrimoine Eiffel dans la région de Murcia

La Casa del Cura se trouve dans le village d’Ulea, dans la région de Murcia. Cliquez ici et découvrez-en plus sur cette œuvre très particulière, dénotant par sa couleur et son aspect de « grande maison de poupée ». L’autre contribution remarquable associée à Eiffel dans la région est l’escalier du Casino de Mazarrón. Le Casino, qui n’était pas un établissement de jeu mais plutôt un club social pour la bourgeoisie locale, abrite un magnifique escalier en colimaçon qui est considéré comme une œuvre d’Eiffel ou de son atelier.

Cet escalier présente plusieurs caractéristiques distinctives, comme une structure hélicoïdale en fer forgé et une légèreté visuelle malgré la robustesse de sa construction. L’escalier est devenu l’un des éléments architecturaux les plus emblématiques du bâtiment et un témoignage de l’ingéniosité d’Eiffel dans la conception de structures métalliques élégantes. Vous pouvez le découvrir gratuitement au Casino de Mazarrón, qui a dernièrement été réhabilité en lieu culturel.

Mais que faisait Gustave Eiffel dans la région de Murcia ?

Il existe deux versions, toutes deux tangibles, de la présence de Gustave Eiffel dans la région de Murcia. La première concerne deux séjours consécutifs à Archena, en cure. En effet, à Paris, Eiffel achetait ses agrumes à un commerçant murcien avec qui il avait formé une amitié. Conscient des problèmes de rhumatismes de l’architecte, ce dernier l’avait donc invité à séjourner dans la vallée de Ricote pour se soigner. En signe d’amitié, il a dessiné la maison de la Cura. L’histoire de l’Escalier est celle qui suscite le plus de suppositions.

On pense que la présence d’Eiffel ne passa pas inaperçue et que ses talents furent appelés à Mazarrón, ville autrefois riche grâce au boom minier que connaissait la ville à la fin du XIXe siècle. Cette prospérité économique a attiré des investissements étrangers, notamment français, dans l’industrie minière et les infrastructures locales. Il était courant que des ingénieurs et architectes européens soient impliqués dans des projets de construction dans la région, apportant avec eux les styles et techniques modernes de l’époque. L’influence d’Eiffel, qui était alors au sommet de sa renommée après l’achèvement de la Tour Eiffel en 1889, était particulièrement précieuse pour ces projets ambitieux.

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Guerre entre Espagne et Canada

La « Guerre du flétan » est un conflit diplomatique et maritime qui a opposé le Canada et l’Espagne en 1995. Bien que le terme « guerre » soit utilisé, il s’agissait d’un différend de pêche qui n’a pas dégénéré en conflit armé à grande échelle. Néanmoins, elle a créé d’importantes tensions internationales. En réalité, le différend portait sur la pêche du flétan noir (également appelé flétan du Groenland ou turbot). Le Canada était préoccupé par la surpêche dans cette région, qui menaçait les stocks de flétan noir, une ressource précieuse pour l’industrie de la pêche canadienne.

Selon les autorités canadiennes, les navires espagnols et portugais pêchaient bien au-delà des quotas établis par l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest (OPANO). En mars 1995, la situation a atteint son paroxysme lorsque les garde-côtes canadiens ont arraisonné le chalutier espagnol Estai dans les eaux internationales. Le navire a été escorté de force jusqu’à un port canadien. Son capitaine arrêté et ses filets confisqués. Selon les Canadiens, le navire utilisait des filets à mailles illégalement petites et pêchait des poissons immatures.

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Cette action unilatérale du Canada a provoqué une crise diplomatique majeure. L’Espagne, soutenue par l’Union européenne, a dénoncé cet acte comme une violation du droit international et de la liberté de navigation en haute mer. Des navires de guerre espagnols ont même été envoyés dans la région pour protéger les autres chalutiers espagnols. La crise a rapidement pris une dimension internationale. Le Canada a défendu son action en invoquant la nécessité de protéger les ressources halieutiques. Le pays arguant que les mécanismes internationaux existants étaient insuffisants pour empêcher la surpêche. L’Espagne a porté l’affaire devant la Cour internationale de Justice, accusant le Canada de piraterie.

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L’Union européenne s’est rangée du côté de l’Espagne, créant des tensions avec le Canada. Les États-Unis, bien qu’alliés du Canada, ont adopté une position plus neutre. Soit, appelant à une résolution pacifique du conflit.Après plusieurs semaines de tensions, un accord a finalement été conclu en avril 1995. Le Canada et l’Union européenne ont négocié de nouveaux quotas de pêche. Aussi, des mesures de surveillance renforcées dans la région. Le navire Estai a été libéré, ainsi que son capitaine. De plus, le Canada a accepté de payer une compensation pour les filets confisqués. Cet accord a également conduit à des réformes significatives des régimes internationaux de gestion des pêches. En particulier un renforcement des pouvoirs de l’OPANO et l’établissement de mécanismes plus efficaces pour lutter contre la surpêche en haute mer.

La « Guerre du flétan » est aujourd’hui considérée comme un cas d’étude important en matière de droit international de la mer. Mais aussi, en terme de gestion des ressources halieutiques. Elle a mis en lumière les défis de la gouvernance des ressources marines dans les eaux internationales et a contribué à l’évolution des normes internationales dans ce domaine. Cette crise a également illustré les tensions qui peuvent surgir entre la souveraineté nationale, la conservation des ressources naturelles et les libertés traditionnelles de la haute mer, des questions qui demeurent pertinentes dans le contexte actuel des préoccupations environnementales mondiales.

Il y a des descendants de Samourais et Marins japonais en Espagne

Coria del Río a tout à fait l’air d’une petite ville commune. Située au bord du Guadalquivir, près de Séville, elle présente pourtant une particularité exceptionnelle et significative de ce qu’est vraiment une amitié (diplomatique) durable. L’arrivée de la Mission Keichō en 1613, dirigée par le samouraï Hasekura Tsunenaga, a changé la destinée de Coria del Río. En fait, il s’agissait d’une mission diplomatique organisée par le Japon. Les participants étaient tous des marins ou des samouraïs, qui, pour une grande partie d’entre eux, ont décidé de rester en Espagne.

Les noms de famille des membres de cette délégation, certainement pour des raisons administratives et de compréhension entre deux langues tellement opposées, ont été modifiés. Les Japonais ont adopté le nom de famille « Japón ». Il est intéressant de savoir qu’actuellement, environ 700 habitants portent ce nom en Espagne et sont donc descendants de Japonais ! De plus, il est important de souligner que l’amitié japono-espagnole perdure encore dans la ville de Coria del Río et est significative d’une richesse culturelle. Les hauts dignitaires du Japon s’y rendent chaque année, et pour les deux pays respectifs, cet accueil est synonyme de grande considération et d’honneur. Plus sur cette merveilleuse histoire ici.

Curieux Carnaval en Espagne

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Les Paniora, ces Maoris espagnols

Les Paniora, signifiant « Espagnols » en langue maorie, représentent le plus vaste clan de Nouvelle-Zélande avec plus de 20 000 membres issus du même ancêtre, Manuel José de Frutos Huerta. Dans cette région de la côte est néo-zélandaise, une tribu maorie possède une origine singulière : elle descend d’un Espagnol arrivé au XIXe siècle, parfaitement intégré à leur communauté. Ce clan, parmi les plus importants de Nouvelle-Zélande, revendique fièrement ses racines ibériques tout en préservant les traditions de ses prédécesseurs.

Les Paniora forment un iwi, c’est à dire, une tribu maorie, attachée à l’héritage de Manuel José de Frutos Huerta. Ce dernier est né en 1811 à Valverde del Majano, en Ségovie. Aventurier dans l’âme, Manuel parcourut le globe en tant que marin sur un baleinier et marchand. Vers les années 1830, il s’établit en Nouvelle-Zélande, choisissant la côte d’Aotearoa, plus particulièrement dans la région de East Cape, pour se fixer. C’est à ce moment-là que Manuel a fait la connaissance des Maoris, peuple indigène de Nouvelle-Zélande, qui l’ont accueilli chaleureusement et lui ont transmis leur langue ainsi que leur culture.

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Manuel s’est marié avec cinq femmes maories, avec qui il a eu neuf enfants, 41 petits-enfants et près de 300 arrière-petits-enfants. Il est devenu un chef Maori respecté, prenant part aux conflits contre les colonisateurs britanniques. Manuel est décédé en 1873, laissant derrière lui une lignée nombreuse qui revendique fièrement ses racines espagnoles. Le nom « Manuel » et « José » s’est transmis de génération en génération parmi ses descendants.

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À présent, sa tombe sur la colline de Taumata est un lieu de recueillement où ses descendants viennent lui rendre hommage et déposer des offrandes. Les Paniora représentent le plus grand clan de Nouvelle-Zélande, avec plus de 20 000 membres répartis dans tout le pays et au-delà. Ils entretiennent fièrement leurs racines espagnoles, tout en préservant leur identité maorie à travers la participation à leurs cérémonies traditionnelles et rituels.

Les Paniora portent un vif intérêt à l’histoire et à la culture espagnoles, incitant bon nombre d’entre eux à se rendre en Espagne pour explorer le berceau de leur ancêtre Manuel. Ils ont également cultivé des relations amicales et coopératives avec l’ambassade et le consulat d’Espagne en Nouvelle-Zélande, accueillant ainsi plusieurs visites de dignitaires et de personnalités espagnoles.

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