Archéologie en Espagne : Les dernières grandes découvertes !

Voici les dernières grandes découvertes concernant l’archéologie en Espagne. En effet, si vous avez décidé de vivre dans notre beau pays, il est important de savoir ce qu’il s’y passe, et de profiter pleinement de ces bonnes nouvelles. Connaître l’Histoire de son pays d’adoption, est une preuve concernant le souhait de réussir son expatriation. Je suis Aleksey, chasseur immobilier pour Retraite en Espagne. Au travers de notre blog, nous parlons de démarches administratives, impôts, comment acheter en Espagne, mais aussi de tourisme et faits culturels. Je suis passionnée d’archéologie, c’est donc un véritable plaisir de partager avec vous ces informations.

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Une nécropole à Antequera, découverte importante pour l’archéologie en Espagne

Ce mois de novembre 2022, à été révélé une découverte exceptionnelle. Nous nous trouvons à Antequera, où la construction d’un port sec ont mis en évidence une nouvelle nécropole romaine. Rien de vraiment « étonnant » puisque ce port sec est situé dans une zone de grande valeur archéologique, près de la nécropole de Las Maravillas et dans les environs de la villa romaine de Singilia Barba. Cette découverte à cependant été faîte en Été, et c’est seulement maintenant que les détails des fouilles ont été communiqués.

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Découverte d’une nécropole à Antequera – Crédit image fouilles archéologiques d’Antequera

Le site remonte au IIe siècle de notre ère et présente plus de cinquante sépultures. L’une d’entre elle, la tombe 307, s’est distinguée des autres : il s’agit d’un sarcophage en plomb où reposait une jeune fille de 14 ans avec un bébé de trois mois. Il fut trouvé également une autre jeune fille avec un bébé et son trousseau particulier se composant de 18 morceaux de vers et 25 jetons d’un jeu appelé le « Ludus latrunculorum » (le jeu des voleurs), soit un jeu très connu à l’époque romaine. Une émouvante découverte.

Lire notre article : Nature et paysages surprenants d’Espagne part 2

Ce trousseau, est, avec les restes de la jeune fille, d’après l’archéologue municipal, Manuel Romero, une découverte exceptionnelle. La tombe a été transférée au musée de la ville d’Antequera, où elle est toujours conservée. Les objets funéraires ont également été exposés provisoirement afin qu’ils puissent être vus dans les prochains jours. Le maire d’Antequera, Manuel Barón, a qualifié la découverte de « spectaculaire« .

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Le fameux sarcophage en plomb crédit image fouilles archéologique d’Antequera

Une découverte majeure pour l’archéologie en Espagne et la langue Euskera : La Mano de Irulegi

L’Euskera, langue parlée par les basques, demeure un véritable mystère pour les linguistes et historiens. Les traditions du Pays-Basque, de Navarre, ont d’ailleurs la particularité d’être assez différentes de celles du sud de l’Espagne. Ces régions ont leur propre folklore, croyance. J’espère que j’aurai un jour, la connaissance nécessaire pour apporter un article complet à ce sujet, puisque j’ai une certaine relation avec la Navarre, un de mes aïeux, en étant originaire. Mais cela est une autre histoire, que vous pourrez découvrir en lisant mon journal. Mais revenons au sujet principal de cet article.

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Voila une information importante pour les concernés et l’archéologie en Espagne, puisqu’il à été découvert, par la Société scientifique Aranzadi le plus ancien texte écrit en langue vascónica (l’ancêtre de la langue basque) sur une plaque de bronze en forme de main datant du 1er siècle avant J.-C. Cette découverte à été faite lors de la fouille d’une maison dans l’ancien village d’Irulegi. La pièce, avec une inscription de cinq mots, dont le premier est sorioneku ,montre que, comme cela a été spéculé ces dernières années, les Vascones étaient alphabétisés et possédaient leur propre système graphique dérivé d’une variante du signe paléo-hispanique.

Découvrez notre article chez « Le Courrier d’Espagne » en cliquant-ici !

Les preuves semblent irréfutable pour les experts, il s’agit du premier document « indubitablement écrit en langue basque ». L’explication serait la présence du symbole « T », qui pas en ibérique, mais il apparaît sur deux pièces basques de Navarre (ontikes et unambaate). L’explication, cher lecteur, va nous transmettre plus alambiquée : les Vascons ont utilisé le semi-syllabaire ibérique, l’ont adapté à leur langue en y incluant leurs propres caractéristiques et l’ont utilisé pour écrire leur langue, le basque.

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Ce texte est donc écrit sur une feuille de bronze en forme de main droite, grandeur nature. La pièce mesure 143,1 mm de haut, 1,09 mm d’épaisseur, 127,9 mm de large et pèse 35,9 g. Elle présente une perforation au poignet, qui est percée d’un petit trou. Il y a une perforation de 6,51 mm de diamètre sur le poignet, qui a sans doute été faite lorsque la pièce a été clouée à un support souple, probablement en bois. L’objet été certainement situé à l’entrée de la maison, et l’utilisation du mot « Sorioneku » (chanceux/heureux) fait sans doute allusion à une sorte de protection, et apporter la chance.

Archéologie en Espagne : Du côté de la région d’Alicante

C’est dans la ville de Rojales, destination appréciée par les personnes souhaitant passer leur retraite en Espagne, que l’on compte une autre découverte dans le monde de l’archéologie en Espagne. En effet, une étude géoradar estime que quelque 300 fosses funéraires datant des 6e-7e siècles ont pu être creusées dans la dune fossile du Cabezo del Molino. Selon la chercheuse Teresa Ximénez, archéologue au Musée archéologique d’Alicante (Marq), il s’agit de la plus grande nécropole ou cimetière d’origine byzantine découverte jusqu’à présent dans la péninsule ibérique. Et elle se trouve sur le site archéologique de Cabezo del Molino à Rojales

Accessoirement, c’est aussi le mieux conservé de cette période historique datant des 6e et 7e siècles (Bas-Empire romain), ce qui en fait un site surprenant et unique. Jusqu’à présent, 30 tombes ont été fouillées, abritant 50 individus d’âges et de sexes différents. Les fouilles ont également mis au jour du mobilier funéraire, des broches et de nombreux matériaux céramiques. Des analyses vont être effectuées pour découvrir l’origine de ces anciens habitants, découvrir la cause de leur décès. Les objets archéologiques, une fois étudiés et restaurés, seront exposé dans le musée d’archéologie de Rojales.

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Crédit image mairie de Rojales

Dolmen millénaire découvert grâce… à la sécheresse !

Voici une autre découverte majeure datant de cet été, pour l’archéologie en Espagne : le dolmen de Guadalperal dont la découverte est due à l’assèchement d’un barrage. Cette découverte d’importance majeure au niveau archéologique mais aussi touristique, est qualifiée par les archéologues de « Stonehenge espagnol« . L’un d’entre eux, Enrique Cedillo, explique que Guadalperal est une tombe collective. Des funérailles y ont eu lieu pendant plus de 2.000 ans ». Cependant, techniquement, on devrait parler de « re-découverte » puisque le site avait été découvert il y a une centaine d’année, mais la zone fut inondée suite à la construction d’un barrage.

L’ébullition fut cependant à son comble sur les bords du Tage, en Estrémadure, lorsque le Dolmen est ré-apparu. Ce fut à nouveau l’opportunité, 60 ans après avoir été immergé, de l’étudier de façon plus approfondie. Concernant le Dolmen, certain en demande le déplacement dans un musée, ce qui serait bien dommage étant donnée l’importance que nos ancêtres accordaient, entre autre, au lieux de construction de ce type de site…

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