Margarita Gill Roesset, est une artiste espagnole, éclipsée par un panthéon d’artistes connus et reconnus (Lorca, Picasso, Dali)… Et par son histoire tragique, scandaleuse, à l’époque. Margarita Gil Roësset est l’une de ces artistes dont le talent exceptionnel et le destin tragique méritent d’être redécouverts.
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Contenu
- Margarita Gill Roesset, histoire d’une artiste espagnole
- Une artiste espagnole autodidacte
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- Témoignage « Retraite en Espagne » : « En 3 jours, l’aventure était lancée ! ».
- Merci pour votre lecture !
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Margarita Gill Roesset, histoire d’une artiste espagnole
Née le 3 mars 1908 à Las Rozas de Madrid dans une famille aisée et cultivée, cette artiste espagnole grandit dans un environnement intellectuellement
stimulant. Sa mère, Margot Roësset, d’origine française, et son père, Miguel Gil Llopart, ingénieur et diplomate, lui offrent une éducation libérale peu commune
pour une jeune fille de l’Espagne du début du siècle. Dès son plus jeune âge, Margarita manifeste un talent artistique exceptionnel. Elle connait le privilège de grandir dans une famille, qui l’encourage dans sa voie artistique.
En effet, à seulement 12 ans, elle illustre avec une maturité stupéfiante un conte écrit par sa soeur aînée, Consuelo Gil Roësset, intitulé El niño de oro.Encouragée par sa famille, elle poursuit cette collaboration avec sa soeur en illustrant d’autres contes comme Canciones de niños . On dit que son oeuvre aurait inspiré Saint Exupéry, voir même qu’il l’aurait plagié. Car, le Petit Prince ressemble étrangement à l’une des illustrations des livres pour enfants de Marga. L’écrivain et aviateur a souvent séjourné en Espagne. Il ne serait pas étonnant que l’ouvrage fut « son inspiration »…
Une artiste espagnole autodidacte
Mais aussi, ces ouvrages, bien que destinés à la jeunesse, sont empreints d’une profondeur psychologique et d’une sensibilité qui transcendent largement ce genre littéraire. Il est « difficile » de reconnaître là, les oeuvres d’une petite fille de 12 ans tant la maturité de Roesset détonne. Parce que ces illustrations, loin d’être de simples dessins enfantins, révèlent déjà une personnalité artistique affirmée, avec un style expressionniste saisissant qui rappelle l’ oeuvre du Norvégien Edvard Munch. La petite fille grandit, et devient une jeune femme désirant s’affirmer artistiquement et aussi, exister sur la scène de l’art. Elle se lance également dans la photographie, crée des autoportraits, toujours en compagnie de sa soeur. Contrairement à la plupart des artistes de son époque, l’artiste espagnole ne suit pas de formation académique traditionnelle.
En réalité, son apprentissage se fait essentiellement à travers ses voyages en Europe, notamment à Paris, Berlin et Londres, où elle découvre les avant-gardes artistiques qui bouleversent alors le monde de l’art. Comme elle est une jeune fille privilégiée, elle bénéficie des fréquentations intellectuelles de ses parents. Incontestablement, sa vie n’est pas représentative de celles des autres femmes espagnoles de son époque. L’Espagne des années 30, ne permet pas à la femme ce souffle de liberté, seules les femmes aisées en profitent, même si elles rencontrent d’autres contraintes. Cette éducation informelle mais cosmopolite lui permet de développer un style très personnel, à la croisée de diverses influences. L’artiste espagnole se situe entre l’expressionnisme allemand, le primitivisme, l’art africain qui fascine alors les cercles artistiques européens, mais aussi certains aspects du surréalisme naissant.
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Pourtant, Margarita n’adhère pleinement à aucun de ces mouvements, préférant forger son propre style, choisir, sa propre voie. À partir de 1929, elle se consacre principalement à la sculpture, médium dans lequel elle excelle particulièrement. Ses oeuvres tridimensionnelles témoignent d’une maîtrise technique impressionnante pour une artiste espagnole aussi jeune et largement autodidacte. D’un côté, elle s’inscrit dans la grande tradition de l’art figuratif espagnol, avec un intérêt marqué pour l’expressivité des visages et l’intensité des regards. De l’autre, elle intègre pleinement les innovations formelles des avant-gardes européennes.
L’histoire de Margarita Gil Roësset prend un tournant dramatique lorsqu’elle tombe éperdument amoureuse de Juan Ramón Jiménez, de vingt-sept ans son aîné et par ailleurs marié à Zenobia Camprubí. Cette passion impossible la consume d’autant plus que le couple Jiménez-Camprubí l’accueille dans leur intimité. Vraisemblablement, Jiménez ignore les sentiments de la jeune femme. Par contre, il est vrai que certaines personnes « contestent » l’ignorance de Jimenez quant à l’amour de Margarita. Néanmoins, le sujet est épineux et il est compliqué de s’avancer à ce propos.
Témoignage « Retraite en Espagne » : « En 3 jours, l’aventure était lancée ! ».
On sait que Jiménez avait un côté trés séducteur. Beaucoup de charme. L’artiste espagnole, quant à elle, n’était pas seulement un talent, c’était une belle femme. Elle jouissait de manières raffinées et élégantes. . Elle n’est pas connue pour être une personne frivole, elle est comme sérieuse. Lorsque Margarita a finalement confessé ses sentiments, Jiménez l’a rejetée avec douceur mais fermeté, comme l’exigeaient sa situation maritale et les conventions de l’époque.
Margarita prend une décision radicale. Après, dans une crise, avoir détruit une grande partie de son oeuvre et brûlé son journal intime, elle met fin
à ses jours d’une balle dans la tête, le 28 juillet 1932. Elle a laissé une lettre pour sa soeur, Consuelo, et une pour Zenobia Camprubi et cette dernière lettre va être occultée pendant des décénies, avec une partie de son journal, destiné à Jimenez.Son suicide à longtemps éclipsé son oeuvre. Elle est cantonnée à une image d’héroine romantique, réduit au statut de figure tragique plutôt que de l’artiste espagnole accomplie. Pourtant, les quelques oeuvres qui ont survécu à son autodestruction témoignent d’un talent exceptionnel.
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