Sécurité en Espagne : Harcelement, diffamation, calomnies, sont sévérement punis

La sécurité en Espagne concerne aussi le domaine du « virtuel ». En effet, nombreuses sont malheureusement, les personnes aux intentions malsaines qui attaquent d’autres individus sur les réseaux sociaux, que ce soit publiquement ou en « privé », par exemple par messagerie ou par mail. Néanmoins, cet acte lâche n’est pas sans conséquences. En Espagne, la cyberintimidation est un délit pénal. De plus, elle est passible d’une contravention, mais aussi d’une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans ou d’une amende de 6 à 24 mois. Non, tout n’est pas permis ; l’écran n’est pas un bouclier aussi efficace. Si la victime est une personne physique, une entreprise ou le représentant d’une entreprise, la personne diffamante, en cas de dénonciation, devra affronter les conséquences de ses actes devant la justice.

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Votre sécurité en Espagne, réelle, comme virtuelle, est importante

Dès la création de notre groupe Facebook, il y a maintenant des années, nous avons été contactés à plusieurs reprises pour une triste raison. En effet, des membres du groupe, en majorité des femmes, ont été importunées au sein de notre groupe ou par message privé. La teneur des messages est variée : insultes, propositions à caractère sexuel accompagnées parfois d’images. Mais aussi, dans les cas les plus graves, il y a eu des intimidations, de la diffamation et des menaces. Si certaines personnes se cantonnaient à des messages privés, d’autres étaient, en revanche, capables d’écrire des publications sur leur victime dans le but clair de les humilier.

« J’ai simplement répondu dans un commentaire que je souhaitais m’installer à (endroit). J’ai reçu un message d’un monsieur, il m’a dit qu’il allait rendre ma retraite en Espagne « exceptionnelle » : le message été accompagné d’une photo de son sexe, voici une photo de mon écran, pour vous montrer que c’est vrai. »

Une membre de notre groupe facebook, par message privé.

La sécurité en Espagne est un point important pour nos lecteurs. Si les réseaux sociaux ont un côté positif, permettant de créer de belles rencontres et de renforcer un sentiment de communauté, surtout au sein des retraités et futurs retraités en Espagne, il y a un revers de médaille très peu regardant. Certaines personnes, pour des raisons qui leur appartiennent, attaquent d’autres sur les réseaux sociaux. Il est difficile d’identifier la raison de ce comportement. Parfois, ce n’est pas par jalousie, vengeance ou ennui, mais le but, en revanche, est connu : faire du mal. Mais il existe un buffet d’avocats spécialisés dans ce type de situation : Stop Haters. Cette organisation, fondée en 2018, est pionnière dans la protection des victimes de harcèlement en ligne. Sa première année d’activité, elle a reçu plus de 1300 demandes d’assistance pour faire face au cyberharcèlement.

Sécurité en Espagne, lire notre article en cliquant ici : L’Espagne, pays plus sûr que la France.

Le cyberharcèlement est un problème insidieux qui se propage à travers Internet, sans que nous en soyons conscients. Il est impératif de prendre des mesures pour sensibiliser le public à cette menace. Il est tout aussi impératif de soutenir les victimes qui en sont affectées. Le harcèlement sur les réseaux sociaux est devenu une préoccupation majeure de notre époque. Les plateformes en ligne offrent aux harceleurs un terrain propice pour semer la discorde et propager des commentaires blessants. Cela leur permet de proférer des insultes, de communiquer des informations personnelles sur la victime et d’exercer une surveillance excessive.

Ces actes visent à humilier leurs victimes et à ternir leur image. Le harcèlement en ligne est plus facile à réaliser mais plus difficile à arrêter. Pourquoi ? Principalement en raison de l’anonymat dont jouissent les auteurs. D’autres, qui agissent à visage découvert, se pensent protégés par l’écran. Pire, ils établissent une sorte de « tribunal du net » où chacun vient contribuer au harcèlement. Comme pour tout autre type de harcèlement, l’objectif est de causer des dommages, de discréditer et de détruire la réputation de la victime, parfois même au sein de son travail. Dans le cas des couples, il peut également s’agir d’une vengeance après une rupture difficile. Cependant, ces harceleurs, qu’ils soient anonymes ou non, ne réalisent pas toujours à quel point il est facile de les démasquer.

Faire la différence entre diffamation, injure, calomnie

La diffamation : La propagation de fausses informations ou de contenus préjudiciables dans le but de dénigrer publiquement une personne ou une entreprise, en utilisant des données permettant son identification, est une pratique nuisible. Ce phénomène est fréquemment observé chez les personnalités publiques, les influenceurs et les célébrités, mais il peut également toucher des individus anonymes. Bien que sa portée puisse être limitée, ses conséquences demeurent tout aussi graves. La diffamation devient une forme de harcèlement lorsqu’elle dépasse le cadre d’un simple message isolé pour se poursuivre avec un ton similaire ou des commentaires semblables visant la même personne.

Injure : Humilier ou porter atteinte à l’image et à la dignité d’une personne en publiant des insultes et en donnant suffisamment d’informations pour que l’on sache qui elle est.
Calomnie : Dans cette situation, il est constaté que l’individu accuse à tort une personne, malgré sa conscience de la fausseté de ses allégations. Il persiste dans ses actions dans le but de causer un préjudice maximal. Il convient de noter que la présence de la victime sur les réseaux sociaux n’est pas nécessaire : il suffit que les informations partagées permettent d’identifier la personne ciblée.

Que faire lorsqu’on m’insulte sur les réseaux sociaux et que l’on diffame contre moi ?

Il est important que vous sachiez que votre sécurité en Espagne est primordiale et que vous devez vous protéger. La première étape consiste à réagir de manière professionnelle face à un individu malveillant en exprimant votre désaccord avec ses propos et toute autre action. Parfois, simplement supprimer la personne si elle est dans vos amis et ne pas répondre à ses sollicitations indique un message clair : vous ne souhaitez pas communiquer. L’individu comprend la démarche et cesse, mais ce n’est pas toujours le cas.

Il est recommandé de ne pas entrer dans sa logique agressive en lui demandant poliment de cesser. Si cette personne s’exprime au travers d’un groupe Facebook dont vous ne faites pas partie, vous pouvez la contacter par message et lui indiquer votre désaccord. Cette démarche permettra d’établir une preuve tangible en cas de dépôt de plainte. En effet, vous aurez clairement manifesté votre refus vis-à-vis de ce comportement inapproprié. Ensuite, il est important de ne pas alimenter davantage les provocations du perturbateur. Nous vous recommandons d’éviter toute réponse ultérieure, même si les attaques persistent.

Sécurité en Espagne, lire notre article en cliquant ici : Le harcèlement de rue est un délit en Espagne

Si cette situation persiste, il convient alors de bloquer cet individu. Et si le harcèlement continue malgré ces mesures, il devient impératif de porter plainte auprès des autorités judiciaires compétentes. Vous devrez également signaler ce profil sur la plateforme sociale concernée. Sachez que toutes les plateformes offrent cette possibilité. En effet, celles-ci disposent de systèmes sophistiqués permettant d’identifier les insultes et les comportements répréhensibles. Par chance, elles peuvent prendre des mesures pour bloquer l’individu en question. Si cette personne crée un nouveau profil ou persiste dans ses actes, il est essentiel de contacter les forces de l’ordre.

Afin de faciliter le travail des autorités, nous vous recommandons les actions suivantes. Tout d’abord, il convient de rassembler tous les éléments à charge, tels que les messages, les images, etc. Dès que vous soupçonnez être victime de harcèlement, il est primordial de ne pas supprimer ces preuves et de les conserver afin de pouvoir les remettre aux enquêteurs. De plus, si le harcèlement inclut la divulgation de vos données personnelles, vous devrez engager une autre démarche. En effet, vous devrez signaler l’incident à la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

Sécurité en Espagne : quand agir ?

Lorsque des attaques répétées sont lancées par une personne, que ce soit sur le profil de la cible, par courrier électronique ou sur ses propres réseaux (en proférant des insultes, en incitant à la haine contre la victime ou une communauté, telle que la communauté LGBTQ), cela devient passible de plainte. En effet, cela s’apparente à du harcèlement, ce qui constitue une infraction, explique Sara García. Ainsi, exprimer une opinion peut être gênant pour celui qui la reçoit, mais il en va tout autrement de persister à blesser pour dénigrer et insulter. Ce comportement porte atteinte à la dignité, à l’intégrité physique ou morale de la personne visée, et s’attaque également à sa réputation.

Est-ce facile de localiser les personnes qui vous hacèlent ?

Il est important de noter que l’identification de l’origine des publications en ligne est un processus relativement simple et accessible. Grâce à l’utilisation d’une adresse IP, il devient possible de retracer la provenance de tout contenu publié sur la toile, qu’il s’agisse d’un commentaire, d’un e-mail ou même d’une photo. Chaque action que nous entreprenons en ligne est liée à une adresse e-mail utilisée pour créer un profil, ainsi qu’à une localisation géographique, parmi d’autres éléments. Ces indices multiples peuvent être exploités pour établir des connexions entre les profils fictifs et réels des individus malveillants.

Les adresses IP, les types de commentaires et les heures de publication peuvent tous servir à démasquer ces personnes mal intentionnées. Une fois leur véritable identité révélée, il est fréquent d’observer une réaction « surprenante » chez ces individus. Selon les dires des avocats spécialisés dans ce domaine, certains choisissent de ne pas répondre aux avertissements qui leur sont adressés, bien que cela soit assez rare. D’autres se montrent irrités face aux conséquences qui leur sont exposées, comme s’ils étaient étrangers à toute responsabilité. Il est alors nécessaire de leur expliquer clairement les répercussions de leurs actes. En général, lorsqu’on demande à un harceleur s’il tiendrait les mêmes propos en face de sa victime présumée, la réponse est sans équivoque : « Non ». C’est ainsi que le harcèlement cesse généralement.

Sécurité en Espagne : quelles sont les peines qu’encourent une personne qui me dénigre et me harcèle ?

Le cyberharcèlement est un délit pénal qui peut entraîner une peine d’emprisonnement allant de trois mois à deux ans, ou une amende de six à vingt-quatre mois. La sanction sera déterminée en fonction des circonstances aggravantes propres à chaque cas. Si les injures sont diffusées publiquement, par exemple sur un réseau social, la peine sera alourdie. Le stalking, qui englobe la surveillance, le contact ou la tentative de contact avec une personne, l’utilisation inappropriée des données personnelles d’un tiers, ou une atteinte à la liberté personnelle, peut être puni d’une peine similaire allant de trois mois à deux ans d’emprisonnement ou d’une amende de six à vingt-quatre mois.

Le sexting, impliquant l’envoi de contenus sexuels diffusés sans consentement, est également puni. Il peut entraîner une peine d’emprisonnement allant de trois mois à un an, ou une amende de six à douze mois. Cette sanction peut être portée à deux à cinq ans d’emprisonnement si les images ont été obtenues sans le consentement de la victime. Cependant, si vous estimez être victime d’une diffamation grave ayant entraîné des préjudices substantiels, il peut être envisagé d’entamer une procédure judiciaire. Dans ce cadre, un avocat compétent sera en mesure de vous prodiguer des conseils avisés quant à la pertinence d’opter pour une action pénale ou civile. Quelle que soit la voie choisie, l’auteur des propos injurieux peut se voir condamné à vous verser une indemnisation et éventuellement contraint de présenter publiquement ses excuses.

Pourquoi il est important de penser à votre cyber sécurité en Espagne ?

Le cyberharcèlement peut avoir un impact psychologique considérable sur une personne retraitée expatriée en Espagne. Les attaques et les insultes constantes en ligne peuvent provoquer de l’anxiété. Mais aussi, de la dépression et même des troubles du sommeil. Pire, elle rend l’expérience de sa retraite en Espagne désastreuse. Un vrai traumatisme pour la victime qui allait recommencer une nouvelle vie et qui peut même se solder par un déménagement. Voir, un retour à son pays d’origine. La personne harcelée peut ressentir une perte de confiance en soi et une détérioration de sa santé mentale globale. Le harcèlement en ligne peut également entraîner un sentiment d’isolement et de solitude. La honte générée par les attaques peuvent pousser le ou la concerné(e) à se retirer socialement par peur d’être victime d’autres attaques.

cet aspect de la sécurité en Espagne est peu mis en avant au travers de sites web / groupes facebook destinés aux expatriés en Espagne. Pourtant, c’est un problème qui existe. qui touchent beaucoup plus de personnes qu’on ne le pense.

Pourtant, des victimes n’osent pas se défendre, car elles ne veulent pas de complications. Elles ne connaissent pas le système espagnol qui pourtant les protège (encore plus lorsqu’il s’agit de femme). Elles ont peur d’empirer leur situation, alors qu’en laissant l’agresseur sévir, elles ne se protègent pas elles même. Elle le protège, lui. Elles pensent aussi à tort qu’elles sont seules et que les lecteurs / membres du groupe, vont croire l’agresseur. Normalement, un retraité a plus de maturité, une expérience de la vie. Une personne censée n’accordera pas de crédit à des propos publiés sur les réseaux sociaux. Les expatriés ne viennent pas en Espagne dans l’optique de nuire à des gens de leur communauté. Ils ne cherchent pas à être mis au sein de disputes. Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’ils essayeront d’apaiser les tensions. Certains resteront spectateurs, de peur de devenir eux même victimes.

Sécurité en Espagne : Que faire si vous êtes en face d’un harceleur / si vous en connaissez un ?

Comment est perçu l’harceleur ? Les individus du même acabit peuvent trouver ses attaques amusantes et peuvent même y participer. D’un autre côté, les personnes ayant de l’humanité ne perçoivent pas cet acte comme du divertissement. Au contraire. Une fois de plus, si les réticents ne prennent pas parti, ce n’est pas pour autant qu’ils sont d’accord. Si vous remarquez qu’une personne se fait harceler, vous pouvez la contacter en privé. Vous pouvez lui indiquer qu’elle peut se faire aider, lui envoyer cet article si vous en jugez le contenu utile. Citoyennement, vous aiderez cette personne et vous contribuerez à la sécurité en Espagne.

Certaines personne se rendent compte que l’harceleur, qu’elles connaissaient peut être dans la vie réelle, n’est finalement pas fréquentable. Si vous constatez que vous avez dans votre entourage ce type de personnage, vigilance. Notre conseil est le suivant : éloignez vous en. Il est évident que ce sera pour vous la meilleure solution. Parce que l’harceleur pourrait adapter, en cas de discorde, le même comportement avec vous. De plus, vous remarquerez à l’avenir que le cercle « amical » de l’harceleur va se réduire considérablement. Si de nouveaux individus apparaitront dans son entourage, elles ne tarderont pas à s’en éloigner lorsqu’elle auront compris la dimension du néfaste personnage. Resteront avec l’harceleur, des personnes adaptant un comportement et un profil similaire.

Qui est la victime de cyberhacelement en Espagne ?

Les femmes sont effectivement plus victimes de cyberharcèlement que les hommes. Il pense que le fait d’être un homme le protège et que la femme victime en face de lui ne sera pas capable de se défendre. D’après l’Enquête européenne sur la violence à l’égard des femmes (2014) les femmes sont plus susceptibles d’être victimes de cyberharcèlement que les hommes. L’enquête a révélé que 18 % des femmes en Espagne ont été confrontées à une forme de cyberharcèlement, contre 10 % des hommes. D’un autre côté, L’Observatoire de la Violence de Genre en Espagne a rapporté que les femmes sont quatre fois plus touchées par le cyberharcèlement que les hommes. Ce harcèlement prend souvent la forme de messages sexistes, de partage de photos intimes sans consentement. Mais aussi de harcèlement verbal, ou encore d’attaques sur les réseaux sociaux.

En conclusion, les statistiques montrent une prévalence plus élevée du cyberharcèlement parmi les femmes. En particulier dans des contextes spécifiques tels que les agressions sexistes et le harcèlement en ligne. Harcèlement en ligne parfois à caractère sexuel. Malheureusement, une femme seule (et connue comme seule, célibataire) devient une cible de choix pour l’harceleur. Nous en parlerons par la suite, mais l’harceleur dans ce cas de figure est souvent un homme lâche. Il n’oserait pas s’attaquer à une femme ayant un conjoint, car il aurait peur de ce dernier.

Qui est le « hater » ?

Un individu qualifié de « hater » est avant tout une personne dépourvue de courage. Il est possible de formuler une critique sur n’importe quel sujet, idéalement dans un esprit constructif. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas sur les réseaux sociaux. Pour ce type de personne, la notion de constructivité est inexistante. Elle se contente de critiquer en se cachant derrière un écran. Cette situation est souvent associée à une faible estime de soi ainsi qu’à un surplus considérable de temps libre. Ceci expliquant en partie ainsi sa vigilance constante sur les réseaux sociaux et ses cibles.

Le profil d’un hater, d’un troll ou d’un cyberharceleur est une question complexe à décrire. Contrairement à la définition claire d’un toxicomane, ces individus se cachent derrière un écran pour semer le trouble. Leur motivation réside dans le simple plaisir de persécuter, indépendamment des opinions exprimées. Ils agissent de manière méthodique et systématique, cherchant à rabaisser et nuire aux autres. Marc Masip, psychologue spécialisé dans les réseaux sociaux et directeur du programme Deconect@, apporte son expertise. « Il est difficile de dresser un portrait précis d’un hater. Cependant, il est indéniable qu’il est motivé par le désir de causer du tort en toute impunité. » Il ajoute « Une personne qui déteste est généralement une personne lâche. Quelqu’un de très frustré qui peut avoir peu d’intérêts ou de choses à faire. Il manque d’occupation, sa vie est monotone tant professionnelle que sociale ou amoureuse « .

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