
L’Histoire présente de nombreuses femmes ayant dissimulé leur sexe et s’étant faîtes passer pour des hommes pour parvenir à leur objectif. J’ai choisi de vous présenter l’une d’entre elle, une dame très inspirante, qui a choisi d’être chevalier : Juana García, plus communément connue sous le nom de chevalier Olivares, ou de la Dame d’Arintero
Parmi ces 7 filles, il y en a une qui se sent particulièrement affligée de l’état de son père. C’est Juana Garcia. Elle prend la décision, de se présenter elle, et de sauver l’honneur du village d’Arintero et de sa famille. Bien entendu, comme vous pouvez l’imaginer, elle s’heurta directement au refus de son père. La fonction des femmes, à cette époque, était d’uniquement se marier et enfanter. Elles n’avaient pas le droit de combattre.
D’une noble dame au chevalier Olivares.
Pourtant, comme toutes les femmes qui ont marqué l’histoire de notre monde, la détermination de Juana Garcia était grande et elle parvint à convaincre son père, de la laisser aller à la guerre. Le risque est grand : si le secret de Juana est découvert, elle risque d’être excommuniée, exécutée, pour avoir osé prendre le rôle d’un homme.
Pendant des mois, elle à connu entraînement au cours desquels elle a appris à manier l’épée et la lance, à monter à cheval. En plus, la frêle femme a appris à supporter le poids d’une armure et s’est choisi un nom de guerre : le chevalier Olivares.
Le chevalier Olivares s’en va en guerre
Le chevalier Olivares se présenta alors à Benavente et y fit enregistrer sa troupe. Il n’éveilla aucun soupçons quant à son sexe, ni son identité. Au cours des mois suivants, le chevalier Olivares est qualifié comme un homme téméraire et courageux. En février 1475, il se présente avec les troupes royales aux portes Zamora où il prend siège. Sauf qu’a la fin de la journée, il lança une attaque avec un autre noble et Zamora se rendit.
Mais ce qui devait arriver, arriva. C’est durant un combat contre les troupes du roi du Portugal, aux alentours de Toro, que la véritable identité du chevalier Olivares est découverte. Là, les versions divergent.
Il parait que le chevalier eu été vu nu alors qu’il se baignait dans un fleuve.
L’autre version, plus épique, raconte qu’en plein combat, un chevalier adverse aurait brisé une partie de son armure et que son doublet se serait brisé, laissant saillir d’entre le métal, un sein. Ce n’était plus, le chevalier d’Olivares, mais la Dame d’Arintero.

Tout d’abord, le contexte historique où l’histoire du chevalier Olivares prend place.
1474. Enrique IV meurt et laisse le trône « sans héritier ». Isabelle de Castille, la soeur du défunt roi, est proclamée reine et son mari Ferdinand, roi. Or, cette décision soulève bien des indignations au sein de la noblesse espagnole. En effet, elle juge qu’il aurait été plus juste, et logique, que Doña Juana, fille d’Enrique, soit choisie comme reine. Malheureusement, on dit que Doña Juana ne serait pas la fille du roi, mais d’un autre noble, car l’on prétendait que le roi Enrique était impuissant.
Les partisans d’Isabelle de Castille, on profité de cette rumeur pour destitué Doña Juana. Non, on ne peux pas, prendre le risque de mettre sur le trône, une bâtarde.
Les nobles complotèrent un soulèvement contre Isabelle de Castille, avec à sa tête le roi Alphonse du Portugal. Ce dernier désirait étendre son royaume en l’unissant la Castille.
Pour contre-carrer le plan d’Alphonse, des messagers de la Couronne ont été envoyés à travers l’Espagne, pour mobiliser les fidèles vassaux et les encourager à protéger les futurs rois catholique.
Nombreux furent ceux qui répondirent présent à l’appel.

Quelque part, en Espagne…
Arintero. Petit village de la province de Léon. Un messager de la couronne arriva, dans un village où déjà, l’on se réjouissait des nouveaux rois. Le seigneur, soit le comte Garcia de Arintero, est beaucoup moins réjouit et se sent honteux de ne pouvoir aider la royauté. En effet, il n’est plus en âge, ni en mesure, d’aller combattre. Il n’a jamais eu de fils, mais 7 filles. Pour la première fois, aucun seigneur d’Arintero ne peux se présenter à la cour.
Un fin bien trouble.
Pourtant, bien que l’action de Juana n’était pas saluée par le roi Ferdinand, il ne l’a pas pour autant, punie. Il reconnu la valeur et les qualités de la dame. Celle-ci demanda à ce que son investissement pour la protection de la couronne soit reconnu, et que comme les plus preux chevalier, elle soit récompensée.
C’est ainsi que Ferdinand accepta la requête, à condition qu’elle quitte la cours.
Des privilèges et honneurs, furent accordé à Juana Garcia, ainsi qu’a sa famille et a sa ville, Arintero.
Cette reconnaissance a fortement déplu à Isabelle de Castille, qui très catholique, voyait ce travestissement d’ordre diabolique. De plus, sur le plan politique, permettre une telle abomination relevait d’une incapacité à se faire respecter de ses vassaux.
D’autres, supposent qu’aux pieuses et droites convictions, s’ajoutait la jalousie : la reine n’aurait pas appréciée qu’une femme ai autant de tempérament et qui, sans peur et au lieux de fuir, avait osé se présenter à la cour.
Quoi qu’il en soit, et malgré les loyaux services de Juana Garcia, la reine envoya à la poursuite de celle-ci qui était sur le chemin du retour, des émissaires. Isabelle de Castille avait fait retirer privilèges et honneurs de Juana Garcia….

Qu’est devenu le chevalier Olivares ?
On ne sut jamais, si elle mourut pendant une dispute avec d’autres chevaliers qui l’ont provoquée, ou si elle fut assassinée sous les ordres d’Isabelle de Castille. Peut être, qu’elle retourna, victorieuse, dans son village ?
Les archives où aurait pu se trouver la suite de son histoire ont malheureusement été détruites pendant la guerre civile.
La maison de Juana Garcia fut également détruite pendant la guerre, mais reconstruite.
Quoi qu’il advint de notre preux chevalier, ce qui est certain, c’est qu’elle continue du faire la fierté du village d’Arintero.
Le village comptait 14 habitants en 2017. Wikipédia nous offre pas même 10 malheureuses phrases, le concernant. Sur l’un des murs de la maison de la famille Garcia, est gravé :
« Si vous voulez savoir qui est cette brave guerrière,
enlevez vos armes et vous verrez que vous êtes la Dame de l’Arintero.
Connaissez ceux d’Arintero votre très belle Dame,
car en tant que chevalier elle est allée avec son brave roi ».
Nous savons également, que les privilèges que la reine avait injustement retirés furent restitués par le roi lui même. Le reste de l’histoire, appartient à la légende.
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Aleksey et Eduardo de Retraite en Espagne.
On parle peu du moyen âge en Espagne. L’histoire de l’Espagne, on la connaît très peu pourtant elle doit être aussi passionnante que celle de la France. Il y a eu pas mal de femme qui ont remplacé des hommes mais qui n’ont pas reçu tout le mérite qui leur est dû.
Merci pour cette partie d’histoire.