7 choses à savoir sur la Semaine Sainte en Espagne !

La Semaine Sainte en Espagne, à quelque chose de fascinant et d’envoutant… Mais elle est également, très codifiée ! Afin de la comprendre, et d’en profiter encore plus, voici 7 choses à savoir sur la Semaine Sainte en Espagne ! Je suis Aleksey, chasseur immobilier pour Retraite en Espagne. Fière de mon legs paternel, je partage avec vous ce pan de ma culture. Bonne découverte à vous, pensez à nous rejoindre dans notre groupe facebook en cliquant ici !

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1. L’origine de la Semaine Sainte en Espagne

La première Semaine Sainte aurait eu lieux, l’on suppose, pendant le IV siècle après J.C. 
C’est seulement à partir du XIIe et XIIIe siècle, que la Semaine Sainte à investit la rue, que sont nées les confréries, ainsi que les processions.

En plus de permettre aux malades et croyant de partager la Passion du Christ, on suppose que la Semaine Sainte avait autrefois un but instructif. Effectivement, l’illettrisme autrefois était courant. En effet, seul les prêtres et certaines personnes aidées, ayant étudié, savaient lire. Quant aux messes, elles étaient données en latin, langue que ne comprenait pas la majorité de la population. Celle-ci répétait automatiquement les paroles prononcées pendant la messe, par le prêtre. De l’appris par coeur, en quelque sorte.

Les processions avaient donc, l’on suppose, une fonction pédagogique. Elles expliquaient « en image et mouvement » les épisodes clefs de la vie du Seigneur. De plus, elles impressionnaient les foules avec des trônes magnifiquement ouvragés et des sculptures hyper réalistes en souffrance. La Semaine Sainte en Espagne, en plus d’instruire, appuyait le pouvoir de l’Église….

Semaine sainte en Espagne
Les pénitents – crédit image I stock

2. Les pénitents

À première vue, les pénitents ont quelque chose d’effrayant. Ce qui viens en règle générale à l’esprit, c’est le Ku Klux Klan.
Pourtant, ce groupe xénophobe et dangereux a commis ce que l’on appelle une appropriation culturelle. Le costume du pénitent, n’a aucune origine raciste. Explications.

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Le costume

Historiquement utilisé par les flagellants, le costume de pénitent est dit « ‘nazaréen« . Il est composé d’une tunique etd’une capuche en forme conique appelée Capirote. La couleur du costume, ainsi que sa façon et son tissus, dépend de la confrérie qu’il est censé représenter.
On prétend que la Capirote rapprocherai de par sa forme, le pénitent du ciel. Se cacher le visage est aussi une façon d’expier ses pêchés de manière anonyme. Depuis le 17ème siècle, les confréries religieuses de Séville ont adopté ce costume (bien que selon certains historiens, les pénitents l’auraient porté bien antérieurement.
Rapidement, la coutume s’est étendue dans toute l’Espagne.

Son origine

En réalité, l’origine de ce costume remonterait à l’Inquisition. Les condamnés à mort portaient une Capirote blanche.
Ce costume était aussi utilisé par les flagellants, qui comme l’indique leur nom, s’imposaient des sévices pour expier leur péchés, la flagellation était l’une des principales punitions auto-infligée.
Plus sur le pénitent espagnol par ici !

3. Les trônes de la Semaine Sainte

Les trônes les plus anciens sont fabriqués en bois, les plus récents en plastique résistant. Leur apparence varie selon leur importance, et quel image religieuse ils supportent.
Les trônes peuvent être une narration d’un épisode de la passion du Christ. Comme représenter un saint, une sainte, ou un état émotif de la Sainte vierge.
Et ce, à échelle humaine ! Certains trônes pèsent plusieurs tonnes et sont portés par de nombreuses personnes. D’autres sont tellement lourds qu’ils sont motorisés !

D’autres part, traditionnellement, les trônes, en plus d’être porté, « dansent ». C’est à dire que les confrères les portant, basculent de droite à gauche en cadence, parfois soulèvent le trônes et ceci, en dansant ! C’est un acte périlleux qui demande une synchronisation parfaite et beaucoup de force. 

Certains trônes « dansent » l’un face à l’autre. Une danse très connue est celle du Christ face à sa mère, la Vierge Marie. Les trônes sont placés face à face « dansent » « se saluent » et parfois « s’inclinent » l’un face à l’autre. Vous verrez, c’est une véritable prouesse !

Semaine Sainte en Espagne
De magnifiques trônes… Crédit image GettyImage

4. Las cofradias y hermandades

Traduit littéralement, les confréries et les fratries sont des associations réunissant des fidèles. Elles sont privées, ou publique. Chacune est rattachée à une entité religieuse catholique ou une scène de la vie du christ. Par exemple, vous rencontrerez la confrérie de la Chute du christ, la confrérie de la Flagellation du christ, comme la confrérie de la Vierge des 7 douleurs et la confrérie de Saint Jean. 

La fonction des membres des cofradias et hermandades est d’honorer la mémoire catholique au travers de processions, concerts. Chaque personne y a son rôle : certains sont porteur, d’autres sont musiciens. D’autres portent un sceptre, un encensoir, une croix, ou tout simplement marchent et accompagnent le trône.

Il n’y a pas d’âge pour faire partie d’une confrérie. Des familles entière en font partie. Et même les plus petits !

5. Le costume de la Semaine Sainte en Espagne

Comme cité en amont, le costume de la semaine sainte est appelée tunique du nazaréen. Leur couleur et le tissus varie selon les codradias et hermandades. Certaines tuniques sont très simples, d’autres sont portées avec de riches manteaux ou des capirotes brodée. La couleur est en relation avec la confrérie représenté et la tenue en elle même, est très connotée. Chaque confrérie à une ou deux ceintures spécifique. Lors des processions, selon la région et la ville, les pieds et la tête des participants doivent être couvert et leur main gantés. Dans l’église en revanche, ils doivent, par respect, retirer leur gants.

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Une Manola – Office de Tourisme Cordoue

6 . Les Manolas

Autrefois, les femmes n’avaient pas le droit de participer à la Semaine Sainte. C’est à dire, qu’elles n’étaient pas autorisées à porter les trônes et étaient cantonnées au rôle de spectatrices. Elles pouvaient, au maximum, incarner une « Manola » et accompagner les processions.
Autrefois, les Manolas étaient des femmes qui se distinguaient par leur élégance. Au 19eme siècle à Madrid, on les appelaient les majas.
Avant, le rôle initial des Manolas étaient d’accompagner le Seigneur en pleurant. C’était en quelque sorte, un cortège de pleureuse.

Le jeudi saint, leur tenue est entièrement noire, et le dimanche, elles sont vêtue intégralement en blanc ou en beige.

Désormais, la Semaine Sainte est mixte. Homme et femmes portent ensemble des trônes. C’est le rôle de Manola qui est devenu difficile à obtenir ! Car, ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent être Manolas, elles sont soigneusement choisies pour les incarner. C’est, pour une femme, un honneur que d’être Manola !
Plus sur les Manolas par ici !

7. Les desserts de la Semaine Sainte en Espagne

Durant la semaine sainte, l’on déguste traditionnellement de délicieux desserts ! Il y a les Torrijas, la leche frito, les Monas, Filloas … Humm, que c’est bon !! Découvrez les par ici !

Merci pour votre lecture !

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