Journal d’une expatriée : « Tout ce que je veux pour Noël, c’est toi ! » (Part I)

La période de Noël à quelque chose de magique. Pourtant pendant des années, j’étais hermétique à Noël. Jusqu’à ce Noël de 2014… En effet, antérieurement à cette date, je n’aimais pas cette fête, mais alors, pas du tout. Or, Noël fut une date clef dans mon désir d’expatriation en Espagne. Ou plutôt, un retour à mes racines. Cependant, cette première partie n’est pas la plus joyeuse, même si je vais tenter de vous la raconter avec humour !

De toute façon, les films romantiques de Noël commencent toujours tristement, n’est-ce pas ?
Je suis Aleksey, de Retraite en Espagne, et voici mon histoire, un moment très intime que je partage avec vous, avec grand plaisir. Bonne lecture !

Noël, ça commence… 2020

Et voila, nous y sommes, la période de Noël. Les programmations télé, et même les plateformes en lignes, proposent des films spécial Noël. Certains sont spécifiquement romantiques, d’autres sont drôles. Ils sont censés nous faire rêver, nous rappeler certaines valeurs comme l’amitié, la générosité. Ils donnent aux célibataires, l’espoir de croiser pendant les achats des cadeaux, une charmante inconnue qui les rendra amoureux. Les dames espèrent qu’elles auront devant la cheminée, un homme tout à fait charmant, plus Ryan Gosling que Père Noël. En soit, tout ces films ont quelque chose de réconfortant, sauf peut être, les Gremlins.

Les illuminations de Noël sont progressivement inaugurées.

Sur le marché, mon amie Annic achètent quelques décorations et complète l’aménagement spécial fêtes de fin d’année dans sa maison. Nöel 2020, promet d’être bien spécial, très différent des autres. Beaucoup de familles, ne seront pas réunies. Ou alors partiellement. Il y a des tables, où il manquera quelqu’un, où il y aura une place inoccupée. Parfois, irréversiblement.
Je pense à mon frère que je n’ai pas vu depuis un an, et que j’aurai aimé avoir à table. J’aurai aimé voir ses yeux pétiller en vue du poulpe que prépare si bien Eduardo. Je pense à mes amis, cette année, auquel je ne pourrai offrir en direct, un cadeau bien kitsch bien immonde, comme le veux « notre tradition« .

« Racontes leur ton histoire »

Pour alléger un peu cette déception et ce manque, nous nous sommes improvisées, avec Annic, petits lutins de Noël. Nous sommes allées faire des achats, et nous fermons nos colis, prêts à être expédiés. En fait, ce sera une façon d’être même un peu, quelque part, avec ceux que nous aimons. Les radios chantent depuis maintenant bien longtemps le fameux « All I want for Christmas is you » de Mariah Carey et c’est peut être bien ainsi.

Il n’y a pas un supermarché où il n’y a comme musique, des villancicos. Certains sont quand même à la limite du supportable, je parle de ceux chanté par les enfants. C’est terrible, l’on dirait qu’ils braillent cachés quelques part dans les rayons, sous les tomates, dans les boites de chocolats. Bref, je me retourne, et je vois Eduardo, la tête dans le stand des turrones. Je me rend compte que je souris bêtement, au milieu du ballet des chariots de course.

Dialogue

-Qu’est qu’il t’arrives ma chérie ?
Dit-il en souriant et en s’approchant. Il remet en place l’une de mes boucles folles, sous mon béret.
-Je pense à Noël 2014.
Il comprend alors que mon sourire n’a rien d’égnimatique, comme celui de la Joconde, et qu’au contraire, il s’explique, et qu’il s’explique joliment.
-Tu devrais écrire un article pour Retraite en Espagne ?
Et il retourne à ses sucreries.
-Tu as raison Eduardo, en plus, ce fut le moment décisif pour moi, celui qui m’a fait comprendre que je viendrais vivre en Espagne.
-Très bien. C’est un Noël particulier, les gens ont besoin d’espoir, ton histoire leur en donnera surement beaucoup !

2020 n’est pas la meilleure année. Mais elle me semble moins pire parce qu’Eduardo est à mes côtés. Vous ne me verrez pas souvent autant romantique, chers lecteurs ! Il me faut laisser un instant, cette année 2020, pour retourner, en 2014.

Retour en 2014

Nous sommes en 2014. 2014 fut pour moi une année absolument merveilleuse, elle s’est pourtant fraccassée d’un coup, me laissant dans une tristesse dont à l’époque, je ne mesurais pas l’ampleur. Les rues de ma Provence s’inondaient de « Joyeuses fêtes » lumineux, les enfants entouraient au feutre les jouets désirés dans les catalogues, enfin, tout était normal. Ce serait, un Noël comme les autres. C’est à dire, un Noël de merde de plus pour moi.

Cependant, cette année là , j’avais moins le coeur à la fête que les précédentes. Je baladais une sorte de mal de mer, le mal de mer d’être partagée entre les opportunités merveilleuses de 2014, une année particulièrement favorable à mon travail, mais également la tristesse, car tout ce que m’avait donné 2014, la porte de 2015 me l’avait repris : Je venais de perdre mon travail, un travail que j’adorais vraiment. Je ne vais pas vous le cacher, je me sentais terriblement perdue, je ne savais plus où j’allais, et je cherchais des solutions. Mon patron venait de décéder. C’était donc irréversible. Plus d’appart, plus de plans, retour obligé au bercail. Il ne me restait plus que la vie, et quelques espoirs informes. Et cette tristesse là. Je vivais, les chansons « La solitude » et « Le mal de vivre » de Barbara, en direct. Ce n’était pas joyeux.

J’aime pas Noël ! Voila pourquoi !

Noël

J’avais repris en parralèle à mon travail les études, et il faut dire que je n’étais pas très passionnée. En fait, j’étais en cours par correspondance, avec mes partiels à passer en janvier, et avec le travail, et il faut avouer, la désorganisation de l’université, j’étais peu positive concernant les possibilités d’obtenir mon année.

Il me fallait, tout repenser à zéro. La période de Noël semblait alourdir encore plus mon coeur. J’avais toujours passé des Noël terribles. Je ne m’en suis jamais cachée d’ailleurs, j’appréhendais chaque Noël. Vous savez, nous n’avons pas tous la chance d’avoir déjà, une famille, et ensuite, une famille unie.

On a tous des problèmes dans les familles, ce qui rend parfois Noël, délicat.

Les différences culturelles, d’éducation, surtout la bêtise, s’éreintaient mutuellement entre elles pendant les diners de Noël. Les traditions pesantes, des codes à eux terriblement stupides, noyés dans une bonne dose d’hypocrisie qui ne restaient pas hypocrisie bien longtemps puisque les disputes, inévitablement, éclataient.

Noël se transformait au fil des années en une fête angoissante à laquelle je rêvais, invariablement, d’échapper. J’avais plus de ressentiments qu’autre chose vis à vis de cette fête. J’avais arrêté, de décorer le sapin , monter la crèche. Je regardais les vitrines, désenchantée, en me disant « vite qu’on en finisse ». Chez moi, le choc culturel et le manque d’empathie, de tolérance, sonnait le glas de ce qui aurait pu être merveilleux. Si on ajoute au tout, une grand-mère maternelle qui ressemble plus à la Baba Yaga qu’a la mère Noël…

Avec en plus, une bonne dose de ressentiment, vous vous retrouvez dans une télénovela dont je suis, malgré moi, l’héroine. Ne rentrons pas plus dans les détails ennuyeux et peu passionnant de cette vie. En bref, la famille de ma mère est magistralement problématique. Ce sont des choses qui arrivent ! C’est la vie !

Une proposition

C’est alors, que dans les tourmentants « All I want for christmas » de Mariah Carey, mon oncle espagnol, m’a proposé que je l’accompagne en Espagne pour les fêtes de fin d’année. Je n’avais jamais passé Noël en Espagne. Il parait, qu’il y avait plein de personnes, qui souhaitaient m’y rencontrer. Ces personnes, était ma famille espagnole, celle, du côté de mon père.

« Par contre, je n’ai pas de date de retour en France » a- ajouté mon oncle. C’était parfait. L’aléatoire à l’époque m’allait parfaitement, je n’avais surtout pas besoin de quelque chose de planifieé J’avais juste besoin de m’en aller. SURTOUT d’échapper aux ridicules obligations familiales et les conflits qu’elles engendraient. Je me souviens, avoir fais tacitement ma valise, mais avec beaucoup de plaisir cependant. Je ne le fêtais pas encore, mais mon Noël en Espagne allait être le plus beau de toute ma vie (ahh, Aleksey, si tu savais ce qui t’attend !).

La valise de Noël

J’avais pris des habits absolument improbables, (comme d’habitude) mes caisses à chapeaux où j’avais aux maximum optimisé l’espace, pour y condenser bibi, toques, chapeaux cloche. Mon oncle s’était moqué de moi en me voyant arriver avec mon armada de manteaux entassée sur mon épaule, chapeau à plume sur la tête « tu sais Aleksey, tu ne vas pas dans le nord de l’Espagne, il fait chaud ». Oui, mais à l’époque, je ne savais pas pas l’indéniable potentiel de la Costa Calida et ses températures de rêve en hiver. Dans le doute, j’étais quand même aller chercher mon maillot de bain que j’avais caché dans mon sac à main.

Partir en « exil »

À me voir avec mes vieilles valises des années 30, là, en bas de chez mes parents, on aurait dit que je partais en exil. Je me souviens que mon oncle m’ai regardé bizarrement, ce matin brumeux de Décembre 2014. J’étais là, engoncée dans un manteaux des années 50, ceinturé à la taille, l’anachronisme qui n’est à sa place nulle part. Le Lubéron était dévoré par le brouillard, il y avait cette humidité qui vous donne l’envie de vous frotter le nez, et vous gèle le lobe des oreilles.
« On dirait que tu déménages » à déclaré mon oncle. Je ne m’en étais pas rendu compte, mais on aurait dit que tel était le cas. Et ce l’était. Mon âme, mon coeur, étaient en grand déménagement et j’allais, plus tôt que prévu, quitter la France pour l’Espagne.

J’avais remplis le coffre, de mes affaires, et monopolisé une partie des sièges arrière. J’avais surtout pris plusieurs appareil photos, un bon sac à dos, et je m’étais résolue à acheter une belle paire de basket sur place. Je ne comptais pas rester statique. J’avais, besoin d’être seule, de partir à l’aventure, de me perdre au milieu de nulle part, sans portable, sans personne. L’avantage avec mon oncle, c’est que je savais qu’il allait me laisser tranquille, ne pas me demander de compte. Je n’aurai, aucune obligations stupides à remplir. Pas d’efforts à faire pour les autres. Juste, penser enfin, à moi.

noël

« À peut être un jour maman !« 

Vous auriez vu la tête de ma mère lorsque je lui ai dis que cette année, je ne ferai pas partie de la fiesta, qu’il faudrait aller se bagarrer sans moi. J’étais soulagée de pouvoir m’échapper, comme ça, quasi du jour au lendemain.
Ma mère, suppliait que je reste, et pleurait devant la voiture. Il y avait de quoi, me faire passer pour un individu cruel, or, ces simagrées, ne fonctionnaient pas avec moi.

Parfois, il faut faire comprendre aux gens que votre empathie, votre gentillesse, ne sont pas une faiblesse, mais une qualité.

Alors pour que ces qualités ne vous fassent pas défaut et empiètent sur votre vie, il faut mettre des limites. Il est certain, qu’a cette époque je prenais l’habitude, d’enfin, de prendre soin de ma personne. « À peut être un jour maman ! » ai-je dis en me jetant dans la voiture. Et nous avons embarqué au petit matin, mon oncle et moi, direction Espagne. Je regardais défiler les paysages endormis de ma belle Provence. En plus, je constatais que je n’avais même pas pris prenais la peine de prévenir mes amis. Je suis ainsi, ils le savent.

Le voyage se passait, dans la joie. Progressivement en arrivant dans le sud de l’Espagne, j’avais enlevé mes couches de vêtements pour terminer en t-shirt à manche longue, et en petites chaussures au lieux de bottes fourrées (bottes fourrées, qui ne m’ont jamais servie ici, en Espagne). La région de Murcie s’annonçait avec son soleil qui lentement s’allongeait sur l’horizon. Les orangers et les champs, semblaient encore pleins de vie, c’était comme si l’hiver ici, n’était jamais arrivé.

Spectacle de Noël sur la Balsa Vieja de Totana, région de Murcie

J’étais heureuse d’arriver à Totana. Le soleil venait de se coucher, fatigué d’avoir bombé le torse pour faire jaunir tout ses citrons. La première chose que j’ai vu en sortant l’une de mes valises, c’était des gens qui semblaient si heureux. Allez, cela me pince le coeur de vous l’écrire, me donne envie de pleurer rien que de me le remémorer, mais il y avait sur la Balsa vieja des enfants qui éclataient de rire, qui courraient partout, des gens, qui semblaient si unis. Cela me faisait terriblement du bien, je ressens encore ce doux bonheur en moi, d’être face à la joie simple, de toutes ces personnes.

Le divin enfant

Je m’étais arrêtée, les regardant un instant, avec beaucoup d’envie, pas mauvaise, je parle, d’une saine envie. Je désirai être à la place de ce petit garçon au bout du nez rouge, barbouillé de chocolat, que tout les autres enfants plus grand venaient prendre dans les bras avec des airs d’adultes. Les ainés se sentaient importants, garant du bien être du tout petit. Leur façon de faire, étaient clairement mimées sur celles de leur parent. Le ton de leur voix, leur posture, donnaient lieu à un spectacle charmant. Le bébé, souriait, emmitouflé, qu’il était beau, avec ses yeux bleus électriques qui renforçaient le rouge de son bonnet de père Noël !

Noel en Espagne

La jeune fille

J’avais envie d’être cette jeune fille dont ce que je supposai être ses parents, semblaient présenter avec fierté à d’autres personnes. On voyait qu’elle se transformait en femme, gardant encore les joues rondes de l’enfance, mais bombant avec fierté ce buste où se dissimulaient à peine, d’altiers atouts. Elle semblait, tellement interessante, tellement heureuse d’être là, de montrer son visage à peine maquillé, juste du gloss sur les lèvres un peu de poudre aux yeux. Regardant un peu autour d’elle, rabattant une de ses mèches châtain derrière son oreille. Et voila, qui je suppose être sa mère, l’enlace gentiment, et la jeune fille ne fuit pas, elle se blottit. Je cru, que j’allais pleurer sur la place, elles étaient si touchantes, elles étaient là, l’une pour l’autre.

La grand-mère bienveillante

Mes yeux s’orientaient à présent, vers une grand-mère, coincée entre des personnes plus jeunes. Elle n’était pas active dans les conversations, elle semblait juste profiter de l’instant présent. Elle avait coquettement coiffé ses cheveux courts avec une mise en pli, avait un sac à main neuf ou alors juste utilisé pour les sorties. J’aimais sans la connaître, cette abuela dans un coin, les yeux pleins de tendresse, qui mâchait ce qui paraissait être un mantecado. Elle regardait tour à tour, les enfants, les adultes, elle semblait dans une permanente vigilance, comme prête à intervenir, prête à aider . D’autres grands-mères venaient la saluer, elle restait à converser avec une, autant pleine d’embonpoint que de joie, et qui avait c’est vrai, des airs un peu bourgeois. Engoncée dans son tailleur, elle ressemblait, à l’une des femmes, sorties tout droit d’un film de Fellini.

L’homme

Je tournais la tête. Il y avait un homme, jeune, qui me regardais, je ne sais depuis combien de temps. Il est là, sur la place. Je serai incapable de le décrire, j’ai juste intercepté son regard, vu qu’il avait un verre fumant à la main. Il était immobile, interloqué je crois ? Je suis incapable de dire, s’il est charmant ou non, je ne pensais pas à cela. C’était un jeune homme comme les autres, et lui aussi contribuait à ce spectacle de Noël sur la Balsa Vieja.


-Aleksey, arrête de regarder les garçons, nous avons plein de valises, tes valises, à monter.
J’oublierai ce garçon aussitôt que j’aurai tourné les talons. Lui en revanche, ne m’oubliera pas, fasciné par mon look de voyageuse du temps. Plus tard, il me rappellera son existence : « J’étais ce garçon qui te regardais le ce soir de décembre sur la Balsa Vieja et tu me regardais aussi ».

Nous sommes d’ailleurs partis en randonnée, plus tard : Pour lire cette partie de mon journal, cliquez ici

« Salut, nous sommes bien arrivé à Totana. Aleksey est déjà dehors »

Nous avons monté les valises au deuxième étage, jusque l’appartement de mon oncle. Une fois installés, il a aussitôt proposé un chocolat chaud sur la Balsa Vieja. Nous étions sur la place et j’avais soudain, très envie de parler.

Nous riions de l’enthousiasme des enfants, de leurs façons. Deux prennaient un malin plaisir à se vautrer sur le sol, se moquant royalement des cris de leurs mères. Mon oncle alla à l’appartement, je décidais, d’aller, me balader un peu. J’étais fatiguée par le voyage mais j’avais dans le corps, une sorte de bonheur qui adoucissait ma peine.

Ambiance de Noël dans les rues…

Je suis allée me balader dans les rues en prenant garde de ne pas trop m’éloigner. À cette époque, je ne connaissais pas Totana. Je passais, surtout du temps à regarder ces gens heureux, ceux qui sortaient des magasins avec des paquets, chacun ici pensait aux autres. Il y avait face à moi, tant de scénarios de vie possible. Je regardais l’intérieur des boutiques en souriant. Je remarquais aussitôt les habits de toutes les couleurs, et pensais au contenu de ma valise, où les habits étaient exclusivement noirs, surtout pas, de couleurs criantes. Il y avait, dans ces vitrines, des crèches un peu partout. La plus percutante était sans doute placée sur le grill d’un barbecue. Je restais hypnotisée et perplexe.

Et j’aimais ce soir là, un petit peu mieux Noël

Je suis rentrée tranquillement un peu plus tard, quelques paquets de courses dans les bras. Mon oncle m’a interpelée « J’ai envoyé un message à ta mère, j’ai écris Salut, nous sommes bien arrivé à Totana. Aleksey est déjà dehors, et elle a demander de faire attention, et si Totana était dangereuse.« 
-Dis lui que c’est le Bronx.
-Rooo, Aleksey !
Et nous avons éclaté de rire. J’allais soudainement mieux. J’eu envie, de me débarbouiller du voyage et de me maquiller un peu. Nous sommes aller au restaurant, celui qui s’appelle désormais le Plaza, parce que nous n’avions pas tellement envie de cuisiner après tant d’heures de route. Quelques bières nous ont joyeusement assommés, nous plongeant un peu plus dans le délirium et l’ambiance. Nous sommes rentrés à l’appartement. Je me suis avachie dans ma chambre, assez heureuse il est vrai, même si j’avais dans le coeur, une once de culpabilité vis à vis de ma mère. Je sentais, j’étais même sûre et certaine, qu’il allait se passer quelque chose d’exceptionnel, ce Noël là.

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Portrait d’Aleksey , à Totana, région de Murcie, Décembre 2014.

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3 réflexions au sujet de “Journal d’une expatriée : « Tout ce que je veux pour Noël, c’est toi ! » (Part I)”

  1. Superbe récit, très bien écrit. Les mots sont tellement bien choisis que l’on ressent toute l’émotion qui t’a envahie, que ce soit en 2014 ainsi qu’au moment de nous narrer cet épisode intime de ta vie. Hâte de lire la suite… Un abrazo.

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  2. Très beau récits mais j’aime mieux le fait que je l’ai entendu de vive voix, l’émotion est la même lorsque tu le mets sur papier que lorsque tu le racontes. Je connais plus ou moins la deuxième partie mais je la lirais avec autant de plaisir et d’émotion que cette première partie.

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