
Bonjour cher lecteur, chère lectrice, vous voici dans une nouvelle partie de mon journal en Espagne. Cette fois-y, je souhaite partager avec vous quelques moments de bonheur simple. En ces temps troubles, nous avons besoin d’un peu de réconfort, d’un peu de soleil dans le coeur. D’un peu aussi, d’humanité. Murcia, est une région d’Espagne du sud peu connue car longtemps elle fut perçue comme une enclave rurale, le verger de l’Europe.
Pourtant, c’est une région où l’on peut encore profiter de l’authenticité à l’Espagnole, une région où le bon sens paysan et la générosité, sont encore de mise. Alors, cela ne signifie pas que tout le monde est beau, tout le monde est gentil, mais plutôt que c’est un bon choix si l’on recherche une vie simple, si l’on aime la nature, si l’on veut vivre dans une vraie Espagne et non une faîte de toute pièce, c’est l’endroit parfait. Et accessoirement, la région de Murcia est la moins chère de la côte méditerranéenne espagnole.
Que faire pour venir vivre en Espagne ?
J’entend parfois dire, que Murcia est rurale, ce qui est vrai, mais ce qui est faux aussi. Mais je l’entend dire, comme si c’était un défaut, et je trouve que c’est quand même un peu dommage : Murcia, est le jardin de l’Europe, et je crois que nous devons considérer, chaque personnes de cette région, qui fait en sorte que nous ayons sur notre table à l’année, des fruits, des légumes. J’ai choisi de vivre dans la région de Murcia pour plusieurs raisons, et le fait, qu’elle soit à la fois avec des villes (Murcia Capitale est la 6eme plus grosse ville d’Espagne) des champs et de la nature, correspondait aussi à mes attentes : j’aime la nature, j’aime l’authenticité, j’ai trouvé un endroit qui me correspond, alors je m’y suis installée, et j’y ai acheté un bien.

J’aime la Région de Murcia. J’aime les paysans, je les respecte. Alors, ce n’est pas avec eux qu’on va parler de philosophie, c’est certain, mais avec eux on va parler réalité, concret, et plaisir de la vie. Je parle dans mon journal de tout ces gens qui ont de quoi être fiers : Elle s’appelle Lina, et à plus de 70 ans, elle chevauche sa moto et passe à travers champs superviser ses employés. Il s’appelle Fernando, il a le coeur sur la main et t’invites un dimanche pour une paella. Elle s’appelle Catalina, son plus grand bonheur est de balader ses poules et dire des plaisanteries à qui veut bien l’écouter. Mais aujourd’hui, nous allons cette fois-y, parler d’un personnage en perpétuel mouvement : Le berger.
Je suis Aleksey, chasseur immobilier pour Retraite en Espagne, et c’est donc avec plaisir, que je partage avec vous ces moments de sensibilité, que j’ai précieusement écrit. C’est aussi en partie mon quotidien, car je reste proche de la nature. Je vous souhaite une bonne lecture, et j’espère que ces extraits vous permettrons de vous échapper en cette période d’incertitude, dans ma belle campagne de Murcia.
Le Berger – Février 2022
Il a plus de 150 têtes, sa voix est fluide, suave, comme le cours de l’eau. Il est d’Amérique du sud, une force tranquille, qu’on ne distingue parfois plus du paysage. On penserait, qu’il est prédisposé à la disparition, à l’ombre d’un arbre, assis contre les rochers, il est un amas de terre ou un peu plus de cailloux. Le sel de sa sueur en été, laisse autour de son col des traces. Cette frontière avec Almeria, rosse la peau de coups de soleil si l’on n’est pas vigilant. Mais le cuivre de sa peau, fait varier les rayons, nous les blancs nous les subissons plus. Le berger, est ici, comme il serait dans ses plaines, mais toujours ils leur manque quelque chose, à ces gens :
Franci, cette dame qui s’occupait de mon grand père, me parlait de son village perdu au Guatemala. Sa fille, qui faisait planer son cerf-volant, qui paraissait chasser les nuages. Elle me montrait les photos, dans la brume, brume qui semblait traverser l’écran de son téléphone pour lui brouiller le regard. On a toujours un bout de nature qui nous manque, on a toujours une terre que l’on aime, mais moi, je ne connais pas tant cela, j’ai tant d’origines que je prétend que mes racines enlace la terre. Enlacer et aimer, c’est ce qu’il nous reste à nous, qui réunissons dans notre arbre généalogique des ethnies qui se sont détestées et plus encore *. Vivre pour la paix, c’est la plus belle chose que l’on puisse faire, en gardant toujours la mémoire, en la perpétuant. Enfin, quoi qu’il en soit, je reste, là où je me sens bien. Le Berger lui, dispose de terres qui ne sont les siennes, on l’attend, pour que son troupeau nettoie, limite, les possibles incendies. Il possède et se délite de ses possessions temporaires, pour l’instant, il s’est assis sur une botte de foin et prolonge des sifflements suaves qui dirigent les bêtes et ses chiens.

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Il est si calme, qu’il transmet cette tranquillité. Il passe à travers champs, avec ses deux chiens, l’un des deux est un batardé douteux qui en me voyant arriver, s’est mis à aboyer puis s’est couché, l’autre, un chien de berger, est partit se cacher, avant de revenir, tenté par le jeu, un brin méfiant. Le bétail me regarde, suspicieux. Le berger me sourie, en me voyant arriver dans ma robe. Je demande si j’ai le droit de venir avec lui, un peu. Il répond par la positive, il ne parait tellement pas surpris en me voyant passer au travers des bêtes. Les habits, ça se lave. Il n’y a que quelques brebis, boucs, qui se retirent, puis d’autres qui sans trop de craintes, peut être les moins « dominants » qui profitent de ma venue pour encore plus engloutir ces monts colorés, qui de loin, ressemble à des épices sur le marché.
L’odeur de la fermentation s’élève, pire peut être que l’odeur des bêtes. Une effluve comme gastrique, de bile, mais cela ne me soulève pas le coeur. Il y a des odeurs que nous n’aimons pas car on nous a appris à ne plus les aimer, parce qu’elles étaient autrefois neutres, mais avec « l’Évolution », nous les avons recalées à des émanations dégoutantes, désagréables**. Les odeurs, comment nous les percevons, appartiendrait finalement à une sorte de « construction sociale » de notre civilisation.
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Pourtant, qu’est-ce la civilisation ? Le bonheur de tant de personnes se base sur la possession, sur le verbe Avoir, et non sur celui Être et Vivre. Le berger lui, dans cette huerta de Murcia, vis chaque moment, chaque cailloux, chaque sommet, chaque morceau d’ombre, chaque menues et rares goutte de pluie. Aujourd’hui, je suis là, et j’aime être ici présente, je me sens vivre. Je suis née en Provence, j’ai grandis, dans la nature, j’en connais les variations. Les sangliers et les cervidés, ne me font pas peur, je sais sauver les oiseaux et j’ai donné le biberon, la becquée à bien des créatures, je sais quelles plantes soulagent, quelles baies empoisonnent. Mon coeur en a fait des transhumances, se disciplinant aux exigences citadines, aux normes. Je paraissais soudainement, comme avoir grandi dans les grandes villes, alors que le rossignol tonnait dans mon coeur. Les villes font des petites filles des femmes. Les campagnes font des petites filles des femmes un peu amazones.
Alors, il y a des gens qui veulent des grandes villes, qui se sentent bien lorsqu’il y a beaucoup de vie humaine. Je le comprend. Puis il y a des gens qui comme moi, envient sainement le bonheur du Berger, et qui chante que la montagne est belle comme Jean Ferrat. Qui gardent toujours un peu de corne sous les pieds, qui se réjouissent, des parfums d’une floraison, d’un oiseau peu farouche qui chante au dessus de leur tête, contents et joyeux, pour un rien.
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Est-ce qu’une voiture arrive trop vite ? D’instinct, je recule. Un homme aux paroles ou langage corporel douteux qui s’approche trop de moi et mon sang ne fait qu’un tour. J’ai cette méfiance naturelle vis à vis de tout ce qui est surfait et superficiel, des regards trop insistant.. Mais je passe au travers de taureaux le coeur tranquille, au huerto familial, je renverse la poule entre mes jambes écartés pour la plumer, il y a des fleurs, je vais les humer. Les villes font des femmes que l’on coupe de leur instinct. La campagne a fait de moi, l’éternelle enfant sauvage, qui avait besoin de vivre dans une région, où la nature domine encore. Où garder un peu de corne sous les pieds a encore du sens. Murcia, région qui à l’aube si tu te lèves et que tu ne te parfumes pas, t’offre le spectacle authentique d’une nature que tu n’as jamais voulu quitter. Renards, sangliers, mouflons, chèvres sauvages, perdrix, lapins. Le peintre Gauguin : « Restez fermement sur votre chemin et osez; être sauvage deux heures par jour ! ». Je vous révèle un secret : la proximité avec la nature, est l’une des raisons de mon bonheur.
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Si je suis venu en Espagne c’est pour retrouver tout ce que la modernisation nous a fait perdre, nous a enlever, nous na fait oublier et qui est le principal est de vivre. Vivre ce que l’on aime, vivre se que l’on recherche tout simplement vivre. C’est espérer retrouver ce que toi tu as trouver avec la région de Murcia, c’est retrouver ce qu’un berger peut sentir dans ses montagnes. J’ai une fille qui m’a dit, papa je terminerai ma vie entourée de mes chèvres et de mon chien en pleine montage. Je peux la comprendre et j’espère pouvoir avec le temps qui me reste à vivre, vivre pleinement de ce bonheur qu’est la vie heureuse et sans problème d’un berger. Merci pour ce beau texte qui comme d’habitude laisse libre cours à ton imagination. Merci d’essayer de nous faire découvrir une vie simple et sans chichis.
Bonjour, cette retraite au milieu de la nature semble idyllique, et rien ne semble vous manquer, c’est à la fois fascinant et tentant. Au milieu de cette faune et cette flore, y a t il une place pour un être humain doté de sensibilité et de gentillesse, qui vient d’être trompé et qui est las d’une vie faite d’apparences et de faux semblants ?
Bonjour Alain,
Merci pour votre gentil commentaire. À Murcia, je suis effectivement à ma place. J’aime la simplicité, aussi bien dans la vie, que dans mes relations. J’ai vécu en grande ville, mais c’est finalement dans la région plutôt rurale, de Murcia, que je me sens à ma place. Je ne saurai vous dire si c’est l’endroit qu’il vous faut, n’ayant pas votre vécu, mon seul conseil est de vous encourager à y venir en vacances quelques temps, juste pour vous ressourcer. Vous verrez bien pour la suite.
Pour de la location courte durée, je peux vous aider, nous en avons de disponible de septembre/octobre, jusque mai/juin. Nous serions ravis de vous accueillir.
Bien cordialement,
Aleksey