Nous continuons notre saga des légendes d’Espagne au travers d’un tout nouvel article ! Nous avons eu la chance, d’avoir pour chroniqueur à Murcie, Pedro Diaz Cassou (1843-1902). Ce témoin direct d’une Murcie magique, à relaté plusieurs légendes et récits, qu’il a immortalisé dans son ouvrage « La literatura Panocha : Leyendas, cuentos, perolatas y soflamas de la Huerta de Murcia » (publié en 1895). En fait, l’on rencontre dans ce livre, plusieurs histoires miraculeuses, des croyances populaires, des apparitions inexpliquées et la présence d’un bestiaire inquiétant. C’est cet ouvrage, qui m’a permis d’écrire cet article et d’enrichir ma connaissance à propos des légendes de Murcie et de faire un article concernant uniquement ma belle région. Je suis Aleksey, chasseur immobilier pour Retraite en Espagne. Au travers de notre blog, nous parlons de démarches administratives, impôts, comment acheter en Espagne, mais aussi de tourisme et faits culturels. Bonne lecture à vous !
1. La légende du château de Monteagudo
C’est proche de la capitale, que se dresse au dessus de l’ancienne citadelle du roi Lobo, un Christ bras ouvert qui rappelle celui de Rio de Janeiro. Bien entendu, on attribue de nombreuses légendes à cet endroit. En voici l’une d’entre elle.
On raconte qu’autrefois, un garçon, Perete, né à Cabezo de Churra, a été capturé et emmené devant le roi maure du château de Monteagudo. C’est entre les murs épais de la forteresse, que le jeune homme eu été objet de sorcellerie, et où on lui aurait également, appris la magie noire. Alors qu’il rendait visite à ses parents, et que ces derniers l’accueillirent avec beaucoup d’enthousiasme, ils remarquèrent quelque chose de différent chez leur fils… En fait, lorsque celui-ci allait pour se rendre au château, qu’il était devant la montagne, il murmura quelques mots mystérieux qui firent trembler la terre.
C’est alors, que la montagne s’est ouvertes, laissant sortir de son antre, des créatures inquiétantes, oiseaux de mauvais augures, chauves souris, moustiques, et ont disparu dans la nuit. Le jeune homme, horrifié par l’évenement inattendu, répéta une fois de plus la formule. Une lumière puissante à fait son apparition, et le gouffre s’est refermé, avalant toute la montagne, épargnant seulement, le château, qui se tient toujours debout actuellement.
Morale de cette histoire ? « N’appelez pas la chance, car c’est un mauvais commandement, vous l’appelez toujours, et elle ne vient jamais. Et c’est fou, parce que celui qui n’en veut pas, c’est celui qui l’obtient ».
2. Le barrage de la Vierge, l’une des légendes d’Espagne où le Diable se fait encore tromper !
Voici une légende populaire faisant allusion aux barrage de la La Parada et de La Contraparada, situés à quelques kilomètres de Murcie.
On raconte que pendant la finalisation du barrage de Murcie, celui-ci s’est, sans raison apparente, effondré. Malgré tout les efforts des Maures, toujours le barrage s’effondrait, et l’on n’y rencontrait aucune explication. C’est alors qu’un personnage mystérieux est apparu. Il leur a donné une série de conseil, afin de réaliser leur construction. Les Maures ont alors écouté l’individu, mais une fois de plus, alors que le barrage en était aux retouches, celui-ci s’effondra à nouveau.
Lorsque l’homme mystérieux fit son apparition, les maures, en colère, tentèrent de le jêter à l’eau, sans pour autant y réussir. Il leur annonça, qu’ils avaient été victimes d’un mauvais sort et que pour conjurer, ils devaient jeter là où le fleuve se dirigeait, une statue de la Vierge. N’ayant rien à perdre, les maures s’exécutèrent. Or, lorsqu’ils jetèrent la Vierge à l’eau, le fleuve se retira. Ce phénomène fit fuir les maures… Mais également l’homme mystérieux. En effet, ont dit que c’était le Diable lui même, et qu’il avait espoir de voir emporté la représentation de la Vierge, par le courant du fleuve.
Depuis, le Diable est chassé et le barrage a pu être construit. C’était lui même qui détruisait à chaque fois, pour se distraire, le barrage.
3. La légende de la fontaine de Tizon
Dans les légendes d’Espagne, il est souvent question de femmes, plus ou moins attrayantes, plus ou moins jeunes, qui semblent être attachées à une source. Il peux s’agir d’une Lamia (sorte de sirène), d’une Xana (une fée) ou bien d’une femme reliée à cet endroit par un enchantement….
Autrefois, vivait près d’El Palmar, un jeune homme du nom de Pepurro. Il allait tous les jours chercher de l’eau dans la pinède de Tizon. Or, un jour, il est mystérieusement tombé sur une vieille femme qui lui a dit que s’il voulait aller chercher de l’eau, il devait d’abord l’embrasser, un acte que le jeune homme a répudié. La vieille femme l’écoeurait, il l’insulta, et s’en alla. Quelques jours plus tard, il revient chercher de l’eau à la même fontaine, et retrouva la même vieille femme, qui réitéra sa demande. Le garçon, peut être se sentant un peu honteux, reconsidéra la requête de la vieille dame. Après tout, la pauvre, elle était toute seule, si âgée. Un baiser, lui rapporterai peut être un peu de joie.
Lisez notre article Légendes d’Espagne (Part I), cliquez ici !
Pepurro embrassa la vieille dame qui immédiatement après, se transforma en une belle princesse maure. Elle lui explica, qu’elle avait été victime d’un sortilège qui l’avait rendu vieille et repoussante. Que seul, un baiser pouvait conjurer cette malédiction. Le garçon, mi figue mi raisin, était à la fois sous le charme, et sous la panique. En effet, il pensait qu’il s’agissait là d’un stratagème du diable. Il s’enfuit en courrant, terrorisé.
On raconte, que depuis ce jour, la fontaine à cessé de couler…
4. Un diner avec la Sainte Vierge, la plus pieuses de nos légendes d’Espagne
Ce qui est merveilleux, en Espagne, c’est que les entités divines et maléfiques, aiment apparaître aux humains. Parfois aidantes – même le Diable – elles changent la destinées des êtres, pour le meilleur, comme pour le pire.
Autrefois, dans la ville d’Aljucer, un couple décida de se séparer. La garde de la fille, fut attribuée aux père. Cette dernière, voulait devenir religieuse et entrer au couvent de Sainte Veronica, mais son père s’y opposa.
Un jour, on lui annonça que sa mère était mourante. La jeune femme, quitta la maison sans demander la permission à son père. À son retour, elle redoutait des représailles de la part de son géniteur.
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C’est alors que se produit un miracle qui donna naissance à cette belle légende : une personne physiquement semblable à elle avait pris sa place dans sa maison, et avait dîné avec son père. En fait, il s’agissait, en réalité, de la Sainte Vierge elle même ! La divinité, touchée par le bon coeur et la dévotion de la jeune femme, avait décidé de se manifester et de l’aider. Le père, accepta alors la requête de son enfant. La jeune femme, devint religieuse. Comme quoi, il y a aussi des légendes d’Espagne qui ne sont pas du tout effrayantes, et qui terminent bien !
5. Le village de Jabali, une des légendes d’Espagne.
Les légendes d’Espagne sont aussi le théâtre d’un bestiaire effrayant, qui laisse à tout jamais, son empreinte, que ce soit dans le folklore, comme dans le nom des villes. Jabalí, en espagnol, veux dire sanglier. D’ailleurs, dans la région de Murcie, deux villages portent ce nom : Jabalí Nuevo (Nouveau Sanglier) et Jabalí Viejo (Vieux Sanglier), ce qui m’a toujours porté à sourire. Or, ces noms ne sont pas anodins, et sont issus d’une légende !
Il était une fois dans ces terres, un fermier, fort et féroce comme un animal, mais hérétique. Un jour, il tomba malade, alors avant la tombée de la nuit il fit fait venir le barbier de la Ñora, avec espoir qu’il le soigne.
En effet, à cette époque, le barbier faisait souvent office de médecin. Le barbier, déconcerté, lui annonça qu’il n’y avait plus rien à faire, et qu’il fallait que le fermier aille recevoir les derniers sacrements. Les bons amis se rendirent au couvent des Jerónimos de la Ñora, et là ils trouvèrent le Père Basilio, afin qu’il puisse aller donner les derniers sacrements au malade. Le Père commença à se préparer, et le barbier et le fermier, retournèrent à la maison de ce dernier.
Lisez notre article « Légendes d’Espagne (part II) », cliquez ici !
C’était une nuit très sombre, où les rafales violentes du vents, semblaient être des cris. Le bon Père vaquait à ses occupations et se dépéchait de préparer de quoi accompagner en sérénité, le malade de l’autre côté. La maison du mourant, se trouvait dans une grande pinède. C’était une maison, isolée. C’est alors qu’il entendit un rugissement brutal qui le fit frissonner, et tandis qu’il réalisa qu’il avait déjà atteint la porte de la maison du fermier, il vit devant elle,un petit animal, qui ressemblait à un sanglier.
Cependant, il avait un aspect bien sinistres… Des yeux rouges et ardent comme des braises, une très grande gueule dotée de crocs très pointus… L’animal renifla et chargea droit vers l’homme de foi, qui, sans réfléchir à deux fois, retroussa ses manches et s’enfuit se cacher.
Un animal démoniaque
Il décida detromper l’animal et de se faufiler dans la maison. Donc, il fit le tour de la celle-ci, et sortie et qu’il verrait alors d’où il sortirait.Alors le prêtre, en réfléchissant, compris que l’animal n’en était peut être pas un, et qu’il devait trouver une solution plus adaptée pour le neutraliser. Il sortit une fiole d’eau bénite qu’il avait gardée et essaya d’atteindre la créature étrange, en vain.
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Malheureusement, la fiole était vide, mais qu’importe, l’impétueux prêtre parvint à coincer dans la gueule de l’animal, le petit receptacle. C’est ainsi qu’il pu rentrer dans la maison. Le lendemain matin, alors que le père s’apprêtait à quitter la maison, une colombe blanche s’est échappée par la cheminée et s’est perdue à l’horizon. En fait, il s’agissait de l’âme du défunt. Le père Basilio, pour la sauver, avait dû affronter le Démon sous la forme d’un sanglier.En souvenir à cette histoire, la maison à été rebaptisée « où le sanglier s’est produit » et ensuite « du sanglier ». C’est ensuite tout un village qui a été crée, sous le nom de Jabali.
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Superbe, je suis tjs aussi friand des légendes. Merci de nous les faire connaître et j attend avec impatience la 4ème partie. Merci aussi du temps que vous prenez pour nous faire découvrir les us et coutumes de cette belle Espagne.